Conférence "Air-sea Gas Flux Climatology; Progress and Future Prospects" du 24 au 27 septembre 2013 à Brest

La conférence "Air-sea Gas Flux Climatology ; Progress and Future Prospects" se tiendra du 24 au 27 septembre 2013 à Brest sur le site de l’Ifremer, avec les partenaires de l'Agence Spatiale Européenne et de l'Union Géophysique Européenne (EGU). Elle réunira des spécialistes des mesures à l'interface air-mer, de la modélisation et de l'estimation des flux de quantité de mouvement et de gaz à effet de serre, en particulier le flux de CO2 à la surface de l’océan.

Entre autre résultat, cette conférence sera l’occasion pour l’Agence Spatiale Européenne de promouvoir les résultats d’un projet dédié créant une nouvelle climatologie mêlant mesures satellite, in situ et données issues de modèles

Environ 80 participants internationaux sont attendus : scientifiques (chercheurs, ingénieurs) et représentants des Agences Spatiales (Agence Spatiale Européenne, CNES, Eumetsat…). Les thématiques abordées recouvrent certaines questions des laboratoires de l'Ifremer, avec la possibilité d'échanges avec des experts internationaux confirmés :

Le réchauffement global et l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère augmentent les température des océans et provoquent des modifications significatives (acidification des océans par exemple). Les échanges gazeux sont primordiaux pour la compréhension et la modélisation de certains phénomènes. Les flux restent difficiles à estimer. Il s'agit ici de présenter l’état des connaissances actuelles de l’estimation des flux de quantité de mouvement et de gaz à effet de serre, notamment de CO2, avec la venue des meilleurs spécialistes mondiaux.

Un projet de l’Agence Spatiale Européenne, réalisé en partie par des membres du Laboratoire d'Océanographie Spatiale (LOS) à Ifremer et par des partenaires européens, est de créer une nouvelle climatologie de ce flux en mêlant données de modèles (vagues, écumes…), de différents satellites (vent, température, couleur, salinité…) et in situ (vitesse de transfert, vitesse de friction, stabilité,…). La combinaison des données devrait aider à une meilleure précision des différentes estimations à des échelles spatio-temporelles compatibles avec des études de processus. Cette base sera présentée à la conférence, en présence des spécialistes mondiaux de la thématique. Les données seront comparées à des mesures ou des bases existantes. La conférence a en partie pour but de fixer les incertitudes sur les estimations de tels flux et de présenter les études de variabilité réalisées, notamment par des chercheurs de la communauté SOLAS (Surface Ocean Lower Atmosphere Study).