L'Ifremer s'expose au Collège de France les 28 et 29 juin
« Quand la nature inspire l'homme » est le thème de l’exposition photographique qui se tiendra les 28 et 29 juin prochain au Collège de France (11, place Marcelin Berthelot - Paris 5e).
Organisée pour la seconde année consécutive par LVMH Recherche et le magazine La Recherche, cette belle initiative a pour objectif de présenter au grand public des photos d’experts dans le domaine scientifique. Elle accueille cette année des photographies issues des fonds de quatre institutions de recherche - le Cirad, le CNRS, lIfremer et l´IRD - et un parc animalier - la Vallée des singes, situé à Romagne, dans la Vienne.
Cette exposition aura lieu lors de la 4ème édition du Forum Science, Recherche & Société, organisé par La Recherche et Le Monde au Collège de France, un rendez-vous unique pour découvrir, comprendre et apporter sa contribution sur les sciences et les technologies, au cœur de nos enjeux d'avenir.
Suite à un appel à contribution lancé auprès d'organismes de recherche et d'institutionnels scientifiques, l’Ifremer a proposé une dizaine de photographies sur le thème « À la découverte d’un monde méconnu et étonnant : la vie dans les grands fonds océaniques » et trois d’entre elles ont été retenues :
- « Des vers géants aux couleurs chatoyantes » qui présente un bouquet de Riftia pachyptila à 2600 mètres de profondeur sur la dorsale de l’est Pacifique ;
- « Délicate ascension » qui met en scène une araignée de mer Majiidae grimpant sur un corail à squelette noir. Ce type de corail que l’on trouve notamment dans les grandes profondeurs, forme des buissons qui peuvent atteindre 2m de hauteur. Celui-ci a été découvert à plus de 500m de profondeur sur le mont Atlantis, dans la Méditerranée au large de l’Italie
- enfin, la fameuse « Galathée yéti » : En 2005, lors d'une mission à 1000 km au sud de l'île de Pâques, un étrange crustacé blanc d'une quinzaine de centimètres de long est découvert par un chercheur de l’Ifremer à 2300 mètres de profondeur. Cet animal qui se distingue entre autres par l'absence d'yeux, une étonnante pilosité jamais observée chez les autres décapodes (5 paires de pattes) et de longues pinces bizarrement recouvertes de soies, est à l’origine de la création d’une nouvelle famille.