Trois émissions "Le temps d’un bivouac" diffusées au mois d'août sont à réécouter sur France inter : « La vie dans les abysses », « Histoire d’huîtres » et « Le calmar géant, du mythe à la réalité ».
Le 8 septembre 2017, une Convention internationale sur les eaux de ballast est entrée en vigueur, obligeant l’ensemble de la flotte maritime mondiale à traiter ces eaux rejetées. Le coût sera significatif pour les armateurs, mais la décision est importante pour la biodiversité.
Peter Heffernan, directeur général du Marine Institute (centre de recherche pour la mer en Irlande) et François Jacq, président de l’Ifremer, ont signé le 8 septembre un accord cadre de partenariat.
u cours des derniers mois, l'Ifremer a conclu différents accords-cadres avec trois de ses partenaires réunionnais.
Le projet Interreg AMAre (Actions for Marine Protected Areas), est un programme méditerranéen sur la gestion des déchets dans les aires marines protégées de Méditerranée.
Le colloque « Microbiomes : des environnements naturels à l’homme », se déroule du 17 au 20 octobre 2017 à Camaret-sur-Mer (Finistère). Ce rendez-vous biennal de la communauté des écologues microbiens, étudient les relations entre les organismes et le monde environnant.
Ocean Plastics Lab ouvrira ses portes le 4 novembre à Paris. Cette exposition itinérante internationale installée dans quatre conteneurs maritimes présente l’état actuel de la recherche sur la pollution des océans par les plastiques. Elle est organisée par le ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche (BMBF) en coopération avec le Consortium de la recherche marine allemande (KDM) et avec le soutien de la Communauté européenne et d’autres partenaires.
Le projet d'Ecole Universitaire de Recherche (EUR) ISblue sera financé sur une période de 10 ans. Il propose une formation d'excellence et un programme interdisciplinaire autour de l'océan : systèmes côtiers, biodiversité, systèmes d'observation, régulation du climat, interactions Terre-Mer, etc.
Un article, publié le 9 janvier dans Nature Communications, montre que les hydrates de méthane présents en mer Noire sont en train de fondre à cause de la diffusion du sel dans les sédiments. Cette dissociation pourrait libérer de grandes quantités de méthane dans la colonne d'eau et potentiellement dans l’atmosphère, augmentant les risques d’avalanches sous-marines et l'acidification de la mer Noire.
Une étude internationale, dirigée par des chercheurs de l’Université de Southampton et impliquant 73 chercheurs de 21 pays a permis d’identifier les principales zones d’alimentation des requins à l’échelle de la planète.
Suivez la campagne BICOSE 2 jour après jour !
Notre périple de six jours est terminé. Nous voilà enfin sur la première zone de travail tant attendue.
Nous y voilà enfin ! Le grand départ a été donné de Las Palmas (Gran Canaria) le dimanche 28 janvier à 8 heures du matin pour la campagne BICOSE 2...
Campagne océanographique en Manche-Mer du Nord : après 20 jours de campagne, le Thalassa rentre au port de Boulogne-sur-Mer avec des données nécessaires pour mieux comprendre l’évolution des communautés de poissons.
A l'occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science le 11 février, découvrez 12 portraits de chercheuses, ingénieures et techniciennes de l'Ifremer.
Dans quelle mesure le glissement de terrain catastrophique de 1979 sur la pente niçoise peut-il se reproduire ? Un projet de recherche franco-allemand démarre ce 15 février pour tenter de répondre à cette question.
Suivez la campagne BICOSE 2 jour après jour ! À nouveau en arrêt météo pour deux jours consécutifs. Mais pas de temps perdu ! Ces journées seront mises à profit pour effectuer des opérations depuis la surface avec différents outils, déployés de jour comme de nuit.
Suivez la campagne BICOSE 2 jour après jour ! Voici en quelques images, une récupération et mise à bord du Nautile !
La première plongée avec le Nautile est un évènement ! Voici les impressions des deux chercheuses.
Pourquoi l'eau de mer est-elle salée ? L'émission E=M6 a posé la question à l'Ifremer. A revoir en replay !
La qualité des eaux littorales de Méditerranée s'améliore globalement d'année en année et l'évaluation de la faune qui peuple les fonds marins et d'éventuelles contaminations, est régulière et obligatoire. Ce 21 mars et jusqu'au 12 avril, 5 scientifiques embarquent à bord du navire de recherche de l'Ifremer, L'Europe, pour mener de nouvelles mesures et assurer le suivi imposé par les directives européennes visant à évaluer la qualité des masses d'eaux.
L’acidification des océans est une réalité scientifique établie. Comment les huîtres et les poissons s’adaptent-ils à ce phénomène qui devrait s’accentuer ? Des essais sont actuellement menés sur deux générations d’animaux (une génération exposée et sa descendance) dans les bassins de l’Ifremer pour répondre à cette question.
L’éolienne est installée en mer, à Saint-Anne-du-Portzic, sur le site expérimental de l’IFREMER, partenaire du projet. La solution EOLINK combine une turbine de forte puissance à une structure légère afin d’optimiser le coût de la production d’électricité. Inauguration le 20 avril 2018.
Comprendre la micro-sismicité est une question cruciale pour l'évaluation des aléas sismiques. Cette problématique est particulièrement critique pour la région d’Istanbul, située le long de la Faille Nord-Anatolienne, et dont la population (plus de 15 millions d’habitants) est fortement exposée au risque sismique.
Quelques tendances sur les niveaux de poissons pélagiques, comme l’anchois et la sardine, suite à la campagne PELGAS qui s’est tenue dans le Golfe de Gascogne du 28 avril au 1er juin.
L'océan est l'objet de nombreuses questions de société. Retrouvez ici des clés de compréhension sur certaines d'entre elles.
L’an dernier, l’absence de tout prélèvement en 2018 était recommandée. Après révision, il est maintenant considéré que des prélèvements totaux de 880 tonnes, en 2018, seraient compatibles avec l’approche de précaution et de rendement maximum durable.
La nature et la chronologie des changements génétiques conduisant à la naissance de nouvelles espèces demeurent mal connues...
Que ce soit sur le volet côtier ou profond, l'Ifremer participe au projet Marha (Marine habitats), coordonné par l'AFB pour une durée de 8 ans.
Suite aux campagnes d'échantillonnage d’hiver de MONITOOL, la plupart des partenaires du projet ont envoyé leurs échantillonneurs passifs DGT à l’Ifremer en avril. L'analyse des résultats est en cours.
Pollution plastique : "7ème continent", "océan de plastique", "navire dépollueur"... faisons le point.
Sur décision du Conseil des Ministres du 19 septembre 2018, François Houllier a été nommé président-directeur général de l'IFREMER. Il quitte la présidence de Université Sorbonne Paris Cité, poste qu'il a occupé après avoir été président-directeur général de l'INRA.
Verdict de l’évaluation 2018 de l’Ifremer : la situation est excellente pour les stocks de coquille Saint-Jacques en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc. Les records de 2017 sont largement battus.
Tests de puissance et de tenue en mer réussis pour le prototype d’éolienne flottante Eolink à l’échelle 1/10e. La structure, mise à l’eau le 19 avril à Saint-Anne-du-Portzic sur le site expérimental de l’Ifremer, sera ramenée à quai le 5 octobre prochain. Prochaine étape : l’échelle 4/5e.
L'Ifremer participe activement à la Sea Tech Week du 8 au 12 octobre à Brest. Thème central de cette édition: les bioressources marines.
L’observation et l’acquisition de données scientifiques, en série temporelle, sur le long terme et en de multiples points, conditionnent notre niveau de connaissances de l’océan. « On en saurait moins sur lui que sur la surface de la lune », lit-on souvent. Une raison à cela, les premiers réseaux d’observation automatisés ont été mis en place il y a seulement 40 ans. La thématique est donc récente mais se déploie aussi vite que les bonds technologiques et les moyens financiers le permettent. Pour la communauté scientifique européenne et internationale, désireuse d’être en capacité de répondre aux questions liées aux changements en cours, il y a urgence à mieux maîtriser ces données et à se coordonner. Cette question sera au cœur du colloque organisé conjointement par les Infrastructures de Recherche JERICO-NEXT, EMSO-ERIC, ATLANTOS et ENVRIplus, qui regroupe une centaine de personnes.
Une équipe française de chercheurs de l’IRD, de l’Université de Nantes, du CNRS/Cerfacs et de l’Ifremer, a étudié la mortalité historique des huîtres adultes liée à la variabilité climatique observée le long de la côte atlantique française entre 1986 à 2015. Les résultats de cette étude ont été publiés le 9 octobre dans la revue Environmental Research Letters.
Les équipes du CNRS, de l’Ifremer et des Explorations de Monaco ont uni leurs forces du 2 au 12 octobre pour mieux comprendre les comportements des tortues vertes des Anses d’Arlet, en Martinique, au moyen des dernières technologies de caméras embarquées et d’objets connectés.
Elodie Fleury, chercheure à l'Ifremer, a obtenu le 1er prix du concours de courts-métrages réalisés en 48 heures – catégorie « symbiose » - du festival Pariscience, avec un film sur l’huître.
Michel REPECAUD, ingénieur et chef de projet à l’Ifremer, a été récompensé pour ses travaux sur l’autonomie énergétique en mer par le prix FIEEC « la recherche pour l’innovation des entreprises ». Prix remis lors des rendez-vous Carnot 2018.
Dans la baie du Mont-Saint-Michel, la production de moules s’étale sur quelque 248 km de pieux en bois. Pas de panique ! Cette activité, plutôt favorable à l’environnement, pourrait même participer à l’atténuation du changement climatique et de l’eutrophisation.
Le projet ERC FOCUS lancé le 20 novembre.
Grâce à la technologie d'imagerie "hyperspectrale", il est maintenant possible d'évaluer l'état de santé surfacique des plates-formes récifales de La Réunion.
Le projet de recherche SUCCESS a débuté en 2015 et a été soutenu par l’Union Européenne durant trois ans. Coordonné par l’Université de Bretagne Occidentale, il a impliqué 24 partenaires de 11 pays différents dont l’Ifremer.
Profitant d’une transatlantique à bord d’un voilier entre octobre et novembre derniers, les scientifiques de l’Ifremer de Concarneau viennent de réceptionner les 14 échantillons de phytoplancton récoltés durant la traversée.
Le calendrier 2019 des campagnes scientifiques est disponible. En voici un aperçu.
Une expérimentation vient d'être menée sur la sensibilité du homard au champ électromagnétique des câbles électriques sous-marins.
Un article publié le 1e février dans la revue Science montre où se situe la région de retournement du tapis roulant océanique en Atlantique nord.
La PME Guinard Energies vient de mettre à l’eau un démonstrateur d’hydrolienne en Ria d’Etel (Morbihan) dans le cadre du projet MegaWattBlue. L’Ifremer participe pour caractériser les écoulements, le bruit rayonné et les bio-salissures.
Le personnel de l’Ifremer de Brest s'est réuni ce vendredi 15 mars 2019 à midi pour montrer son implication dans la lutte contre le changement climatique.
La carotte MD19-3581 – de 69,73 m de long – bat le record du monde de longueur de carottage à bord du Marion Dufresne, navire de la Flotte océanographique française opérée par l’Ifremer.
Bonne nouvelle pour les ostréiculteurs : il semblerait que les huîtres de moins d’un an soient peu sensibles à l’acidification des océans, jusqu’à un niveau de pH de 7,3. Ce seuil est très inférieur aux conditions océaniques prévues en fin de siècle.
Des filets lumineux sont en cours de test au bassin d’essai Ifremer de Lorient. Il s’agit de parties terminales de chaluts à taille réelle, équipées de panneaux de mailles ouvertes sélectives (pour laisser échapper les petits poissons), soit réalisés en fil fluorescent soit agrémentés de LED étanches.
Une femelle qui devient mâle, c’est assez courant chez les jeunes poissons. Plus que la température, c’est le stress qui en est la cause, comme le signale un article scientifique publié aujourd’hui dans la revue Trends in Ecology and Evolution. Le phénomène doit encore être démontré pour le bar et des tests sont en cours à la station Ifremer de Palavas-les-Flots.
La série web « It’s sea time » est complète : la totalité des 35 vidéos réalisées pour les 35 ans de l’Ifremer a été mise en ligne. En deux à trois minutes, découvrez les sujets de recherche des laboratoires de l’Ifremer.
Sortie de l'eau d’une hydrolienne, mise en place d’une éolienne flottante, et début d’un projet de recherche : avril 2019 a été riche en actualités autour des énergies marines renouvelables.
Dans le cadre d'une campagne d’observation menée au large de Mayotte à bord du navire océanographique Marion Dufresne, les équipes scientifiques ont découvert un volcan sous-marin en formation situé à 50 km de l’île et à 3 500 m de profondeur.
Lors de l’exposition « La Mer XXL », l'Ifremer s'associe à 6 autres acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche pour présenter leur recherche au grand public.
Page Facebook, projets scolaires, pièce de théâtre, visioconférence à La Mer XXL ou encore bande dessinée: les scientifiques de la campagne Momarsat multiplient les actions pour présenter leur observatoire des grands fonds.
Le projet Licado pour "Limitation des captures accidentelles de dauphins communs dans le Golfe de Gascogne : test d'efficacité" a démarré le 1er juin 2019.
Du 29 juin au 10 juillet 2019, l’Ifremer s’amarre au Parc des Expositions de Nantes et embarque les visiteurs de la Mer XXL à découvrir les océans dans toutes leurs dimensions, entre sciences et arts, de la surface aux profondeurs abyssales.
Une campagne océanographique intitulée «MAYOBS2» a eu lieu du 11 au 17 juin 2019.
L’Ifremer de Palavas et le CSUM, Centre Spatial Universitaire de Montpellier, conjuguent leurs expertises pour donner naissance à l’incroyable mission spatiale Lunar Hatch. Objectif : associer le développement d’une espèce aquacole dans l’espace avec l’usage des nanosatellites pour participer à l’autonomie alimentaire des astronautes sur de futures bases lunaires et martiennes.
Succédant à Jan Mees, Gilles Lericolais, Directeur des Affaires Européennes et Internationales à l’Ifremer, a été nommé le jeudi 13 juin dernier, Président du European Marine Board (EMB) dont il a été vice-président de 2013 à 2018. Cette association internationale et indépendante rassemble les représentants des plus grands instituts européens en sciences marines.
L’Ifremer vous invite à une petite visite guidée en image de ses espaces à La Mer XXL.
Avec le soleil et la chaleur, ce début d’été est propice à la prolifération de micro-algues sur le littoral. Focus sur un suivi spécifique mené en baie de Vilaine.
15 juillet 2019, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et François Houllier, Président Directeur général de l’Ifremer, se sont rencontrés au Siège du CNES afin de faire un point sur la coopération entre le CNES et l’Ifremer. L’ambition de ce partenariat est de mettre en synergie les missions et les compétences des deux établissements dans le cadre de l’accord-cadre sur le thème de l’espace au service de la connaissance du milieu marin.
Ce portail met à disposition des informations générales sur le milieu marin et répertorie l’ensemble des sites et portails web qui diffusent des données sur le milieu marin en France.
Les deux dernières campagnes océanographiques « MAYOBS3 » et « MAYOBS4 » ont pris fin mercredi 31 juillet. À cette occasion, une restitution scientifique a eu lieu à bord du navire océanographique Marion Dufresne.
Du 2 au 6 août à Toulon, une équipe de l’Ifremer a testé en Méditerranée les performances d’une caméra hyperspectrale sous-marine pour la première fois sur le HROV Ariane.
Augmentation de la température, acidification : tel est l’impact du changement climatique sur l’océan, qui absorbe un quart des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Tour d’horizon des derniers résultats ou des projets en cours associant l’Ifremer, alors que le prochain rapport du GIEC sur le sujet est attendu d’ici fin septembre.
L’Ifremer et l’UBO (Université Bretagne Occidentale) ont accueilli le G7 des parlementaires ce matin. Au menu : la préservation et la gouvernance des mers et des océans.
Où vont les poissons quand ils quittent les lagunes méditerranéennes? Plusieurs centaines d'individus ont été équipés d’émetteurs pour le suivi de leurs déplacements. Les premiers résultats sur la daurade royale et le bar montrent qu'ils sont fidèles à leurs lagunes. Prochaine phase de marquage à suivre entre octobre et décembre.
C'est une bonne année pour les coquilles Saint-Jacques en baie de Seine et de Saint-Brieuc, même si les niveaux sont nettement moins exceptionnels que l’an passé.
STUOD, a project led by the Imperial College of London, INRIA and Ifremer has won a grant from the European Research Council (ERC).
Le Festival du Film d'Exploration Scientifique et Environnementale Lumexplore propose aux adolescents d’être sélectionnés à travers la compétition « Lumexplore Junior »
Grâce à la nouvelle génération de flotteurs autonomes profonds Deep-Arvor développés en France, le signal du changement climatique peut désormais être traqué jusque dans les profondeurs de l’océan, jusqu’à – 4 000 m.
Early detection of pathogens affecting shellfish, strengthening the immune defences of oysters, identifying individuals that are more resistant to certain diseases and environmental factors with an impact on mortality episodes, etc. The European research project Vivaldi is coming to a close, with numerous scientific results and recommendations for better management of shellfish diseases.
L’Union européenne finance EuroSea, un nouveau projet sur l'observation des océans.
Découvrez le nouveau programme des conférences grand public 2020 de l'Ifremer
Le 17 décembre, le CNRS, l'Ifremer et Genavir ont parachevé l'unification de la Flotte océanographique française dans le cadre d'une convention générale de coopération tripartite relative au transfert d'activité de la flotte côtière du CNRS.
La Flotte océanographique française met ses navires, engins et outils de pointe au service de plus de 150 campagnes scientifiques en 2020. Elles portent sur l’évolution du climat, les risques et les ressources géologiques, la durabilité des pêches, ou encore la découverte des océans profonds et de leurs écosystèmes.
Créé à l’automne 2019, le tout nouvel accélérateur de start-up Evolen’Up vient de lancer le 20 janvier son premier appel à solutions innovantes dans le domaine de la transition énergétique. L’Ifremer est au premier rang des partenaires engagés dans cette démarche d’innovation.
L’Ifremer accompagne le développement de la société CLS depuis plus de 30 ans dans son usage du spatial au service de la planète. Elle cède désormais ses parts à CNP et investit dans la société Kinéis. A travers sa contribution, l’Ifremer participera au déploiement à l’horizon 2022 de la première constellation de de nanosatellites. Ce système à la pointe de la connectivité spatiale contribuera à mieux connaitre, protéger et gérer durablement l’océan.
En 2019, 49 % des volumes de poissons pêchés en France sont issus de populations exploitées durablement, contre 15 % il y a 20 ans. Mais la surpêche touche encore 26% des populations, et 2% sont considérées comme « effondrées » parmi lesquelles le cabillaud en mer Celtique. Côté Méditerranée, la situation reste préoccupante, malgré la reconstitution de la population du thon rouge.
Pierre Labrosse est le nouveau Directeur du centre Atlantique de l’Ifremer depuis le 2 janvier 2020. Il a pour mission de déployer la politique nationale de l’Ifremer sur la façade Atlantique.
Deux articles portant sur les tortues vertes viennent de paraître dans les revues scientifiques Movement Ecology et Genes.
L'Ifremer travaille conjointement avec la Fédération Française de Voile et 5 autres partenaires pour améliorer les performances des athlètes français au JO 2024.
#ScienceDurable
L’ADN environnemental au secours de la biodiversité des fonds marins
Après trois semaine à bord du Marion Dufresne, les scientifiques embarqués sur la campagne de carottage ACCLIMATE 2 sont de retour à terre.
Confinement oblige, l’Ifremer réinvente son organisation et son fonctionnement pour garantir la santé de ses équipes, préserver ses infrastructures et la dynamique de ses recherches, et maintenir une activité de surveillance des milieux marins. Solidaire du monde médical, il apporte son soutien matériel aux hôpitaux et son soutien moral aux français confinés en les invitant à bord de son programme de navigation virtuelle « spécial confinement ». L’Ifremer propose également des premiers éléments de réponse aux questions que les citoyens peuvent se poser sur les conséquences du nouveau coronavirus (2019-nCoV) sur le milieu marin.
Des chercheurs de l’Ifremer ont découvert un vaste système actif de plus de 2 600 sorties de méthane dans le Golfe de Gascogne. C’est un site unique en France et rare dans le monde : il s’agit d’un système de sorties de méthane microbien peu profond, situé à 70 km des côtes, et dégageant des volumes importants de méthane.
Le déclin de la biodiversité accélérant l’émergence de virus dangereux pour les populations humaines augmente les risques de transmission des pathogènes et l’émergence des maladies associées. C'est ce que soulignent seize dirigeants d’organismes scientifiques dans une une tribune parue dans le journal Le Monde.
Jeudi 30 avril, à 18h, le Teatr Piba et l’IFREMER vous invitent à vous équiper d’un casque audio pour prendre part à un live exceptionnel de diffusion du spectacle sonore SPLUJ : un voyage poétique et fantastique, en forme de plongée au plus profond des abysses.
Une étude publiée dans le journal Science, à laquelle l'Ifremer a contribué, révèle l’existence de zones d’accumulation ou hotspots de microplastiques dans les fonds marins. C’est dans ces zones que la majeure partie des microplastiques rejetée dans l’océan pourrait s’accumuler sous l’influence des courants de fond.
Abstract submission is now open for the "9th EuroGOOS International Conference, Advance in Operational Oceanography: expanding Europe's Ocean Observing and Forecasting capacity"
Alain Lefebvre, responsable du laboratoire environnement ressources de Boulogne-sur-Mer, trace depuis un mois le développement de Phaeocystis globosa, une algue dont la prolifération est néfaste pour l’environnement, grâce à des données satellites et une station instrumentée autonome.
Après la détection du coronavirus SARS-CoV-2 dans les eaux usées de Paris, l’Ifremer évalue une possible contamination des eaux usées par le virus en réalisant une série de prélèvements dans trois stations d’épuration du Grand Ouest. Si l’étude de ces échantillons atteste bien la présence du génome du SARS-CoV-2 dans 9 prélèvements d’eaux usées sur 13, de nouvelles analyses confirment aussi l’absence de trace du virus dans les coquillages.
Élisabeth BORNE, ministre de la transition écologique et solidaire, Frédérique VIDAL, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Annick GIRARDIN, ministre des outre-mer et Florence PARLY, ministre des armées, se félicitent de la réussite des missions d’observation océanographiques du phénomène sismo-volcanique de Mayotte qui ont pu être menées à bien malgré les contraintes imposées par la crise sanitaire que nous traversons.
Lundi 8 juin, le monde célèbrera l’Océan. C’est à la Maison des Océans que l’Ifremer a choisi d’échanger avec des personnalités et des scientifiques de l’hexagone, de Polynésie française, de La Réunion et de La Martinique. Avec deux objectifs : prendre le pouls des avancées de la recherche et rappeler l’urgence de mieux connaître l’océan pour mieux le protéger.
La Commission des Limites du plateau continental, organe spécialisé des Nations Unies, a rendu publiques le 10 juin 2020 des recommandations autorisant la France à étendre son plateau continental au large des îles de La Réunion et de Saint-Paul et Amsterdam (Terres australes et antarctiques françaises). La France va ainsi étendre son domaine sous-marin de 151.323 km2 (58.121 km2 au large de La Réunion et 93.202 km2 au large de Saint-Paul et Amsterdam) l’équivalent de plus d’un quart de la superficie de l’hexagone.
Ce dimanche 28 juin à 20h55, le documentaire « Mayotte, naissance d’un volcan », sera diffusé sur France Ô. L’occasion unique de comprendre en images le phénomène volcanique sous-marin qui ébranle les populations mahoraises depuis mai 2018.
Petite révolution dans la connaissance des environnements marins profonds : une équipe de scientifiques vient de mettre en évidence, pour la première fois, des rythmes biologiques chez la modiole, cette grosse moule caractéristique des grands fonds !
Habituée à vivre dans l’ombre, au plus profond des océans, là où même les rayons du soleil ne peuvent se frayer un chemin, Rimicaris la crevette des abysses se fait une place en pleine lumière dans trois articles scientifiques.
L’entreprise de robotique sous-marine Forssea Robotics développe des véhicules autonomes téléopérés et des caméras intelligentes pour le secteur maritime. Elle annonce la prise de participation de l’Institut français pour la recherche et l’exploitation de la mer (Ifremer) à son capital. A travers ce partenariat, Forssea veut accélérer sa diversification dans les secteurs des énergies marines renouvelables et de l’exploration scientifique. L’Ifremer marque ainsi à nouveau son ambition de devenir un moteur de l’innovation pour l’économie bleue.
Un thon rouge, suivi par une équipe scientifique depuis un an, a regagné la Méditerranée après avoir traversé l'Atlantique.
Les nanoplastiques ont un impact sur la reproduction des huîtres creuses. C’est ce qu’une équipe de chercheurs de l’Ifremer, réunie autour du doctorant Kévin Tallec, a démontré dans une publication au journal Nanotoxicology.
Des solutions innovantes de restauration écologique grandeur nature sont actuellement testées par l’Ifremer - Centre de Méditerranée à La Seyne-sur-Mer - dans le port de Toulon. Mi-juin, un herbier et des rochers artificiels ont ainsi été installés sur les infrastructures portuaires afin de favoriser notamment le retour des juvéniles de poissons. Ces dispositifs feront l’objet d’un suivi approfondi pour évaluer leur efficacité dans la durée.
Analogue à une station spatiale, l’observatoire scientifique EMSO Açores a été plongé en 2010 à 1700 m de fond, sur une chaîne de montagnes et de volcans sous-marins au milieu de l’océan Atlantique. Le navire océanographique Pourquoi Pas ? est sur place depuis le 13 septembre pour effectuer la maintenance annuelle de ce concentré de technologies (campagne Momarsat, pilotée par l’Ifremer et le CNRS).
Trois questions à Pierre-Marie Sarradin, chimiste et responsable de l’unité Etude des écosystèmes profonds.
Ce jeudi 8 octobre 2020, au ministère de la Mer à Paris, François Houllier, président-directeur général de l'Ifremer, en compagnie d'Éric Derrien, directeur général de Genavir, ont reçu le prestigieux label récompensant les navires de la Flotte océanographique française des efforts fournis contribuant à réduire leur empreinte environnementale.
Une publication de l’Ifremer et de l’Université américaine de Rice (Houston, Texas) questionne la théorie de Darwin sur l’origine des atolls.
OceanoScientific remet les voiles en équipage avec l’Ifremer! Nouvelle expédition scientifique à bord du maxi-catamaran Amaala Explorer du 16 au 29 octobre. Objectif de la campagne 2020 : suivre le sillage des contaminants chimiques en Méditerranée. Les échantillons collectés seront débarqués sur le port de la Seyne-sur-Mer ce mercredi 28 octobre à 11h.
Trois questions à Wilfried Sanchez, directeur scientifique adjoint en charge de la thématique « contaminants et effets sur le milieu marin ».
Huit lagunes de Méditerranée sur les 10 suivies dans le cadre d’une étude pilote sont contaminées par les pesticides avec un risque préoccupant pour la santé de ces écosystèmes et leur biodiversité.
Avant de lancer la « Mission Starfish 2030 », la Commission européenne a souhaité consulter les Français. Quelles sont les mesures prioritaires pour protéger ce système aquatique ? C’est le sens d’un questionnaire en ligne jusqu’au 27 novembre 2020.
Par leurs activités de recherche, d’expertise et/ou d’évaluation scientifique et technique, ces huit établissements publics partagent une même ambition : apporter une meilleure compréhension des risques ainsi que les moyens de les prévenir et de les réduire. Ils partagent aussi la même conviction que cette ambition doit répondre à la préoccupation croissante des citoyens, soucieux des risques sanitaires et environnementaux, de prendre une part active à la connaissance et l’évaluation des risques. En adoptant cette charte, ce vendredi 27 novembre 2020, ils renouvellent, dans un même élan de partage de valeurs, leurs engagements dans un processus d’ouverture et de transparence envers la société au service du débat et de la décision publique.
Elyne Dugény, doctorante Ifremer au sein du LEMAR, vient d'être nommée "Jeune ambassadrice de l'Atlantique. Pour nous, elle revient sur son parcours, son engagement, et nous explique ce que cette nomination représente pour elle.
Créé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le trophée des Étoiles de l'Europe récompense l'engagement européen des équipes de recherche françaises, la qualité scientifique et la dimension internationale des projets. JERICO-NEXT et Vivaldi, deux consortiums coordonnés par l'Ifremer, sont lauréats 2020.
Natalia Martin-Palenzuela a rejoint l’Ifremer le 16 novembre dernier comme directrice des affaires européennes et internationales. S’appuyant sur les grandes priorités du Contrat d’objectifs et de performance (COP) 2019-2023 et du Projet d’institut Horizon 2030, elle a pour mission de renforcer le positionnement stratégique de l’institut en Europe et à l’international.
Un nouveau support d'information numérique, dédié exclusivement à l'Outre-mer, vient de sortir son premier numéro : « Outre-mer Grandeur Nature ».
Un laboratoire de l’Institut Carnot MERS appartenant à l’Ifremer a réalisé un essai de rupture sur une pale d’hydrolienne grandeur nature, sous un poids de plus de 16 tonnes. L’objectif était de caractériser sa résistance, un enjeu important pour réduire les coûts de fabrication dans la perspective d’une industrialisation de la filière. L’expérimentation s’inscrit dans le cadre du projet de recherche RealTide qui vise à améliorer significativement la performance, la fiabilité et la disponibilité des hydroliennes.
Accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, d’Annick Girardin, ministre de la Mer, de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et de Bérangère Abba, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée de la Biodiversité, Jean Castex, Premier ministre, a inauguré le siège social de l'Ifremer à l'occasion d'un déplacement officiel en Bretagne. Étaient également présents Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, Nathalie Sarrabezolles, présidente du Conseil départemental du Finistère, et François Cuillandre, maire de Brest et Président de Brest métropole.
Sur proposition du Conseil d’administration de l’Ifremer qui s’était réuni le 10 décembre 2020, François Houllier vient d’être officiellement nommé par décret Président-directeur général de l’Ifremer pour les 5 prochaines années.
Méthaniers, pétroliers, porte-conteneurs, navires de croisière… Ces mastodontes de la mer s’équipent de plus en plus de nouveaux attributs pour limiter leur consommation de carburant. Une nouvelle solution développée par la start-up Blue Fins et l’Ifremer devrait faire son apparition sur le marché d’ici 2023 : un foil qui utilise l’énergie de la houle pour aider à la propulsion des navires.
Une révolution en matière d’observation, de surveillance et de services marins et maritimes est en marche. Elle repose sur une technologie émergente, l’internet des objets, développée par Kinéis. A travers cet appel à manifestation d’intérêt lancé en concertation avec les Pôles Mer Méditerranée et Bretagne-Atlantique, l’Ifremer souhaite accélérer le développement de nouveaux produits et services utilisant l’IoT de Kinéis au service de l’économie bleue, des usages, de la connaissance et de la protection des océans.
Une équipe de recherche internationale cartographie pour la première fois les zones océaniques qui, si elles étaient protégées, permettraient d'atténuer les effets du changement climatique, de préserver la biodiversité et de permettre une meilleure productivité des pêcheries.
Vendredi 19 mars 2021, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer – Ifremer, et l’Institut de recherche pour le développement - IRD, signent un accord-cadre d’une durée de 5 ans. Il vise à renforcer le positionnement de la recherche marine pour le développement en France, dans les Outre-mer, en Europe et à l’international et à consolider une coopération favorisant des solutions durables.
Six mois après le lancement du programme de sciences participatives Fish & Click, l’équipe du laboratoire « Technologie et biologie halieutique » de l’Ifremer de Lorient a reçu près de 700 signalements. 4 000 déchets d’engins de pêche ont ainsi été identifiés en mer et sur le littoral de Bretagne, de Normandie et des Hauts-de-France via le site internet et l’application mobile créés par l’Ifremer.
Les écosystèmes des sources hydrothermales sont-ils résilients ? Alors que ces milieux sont aujourd’hui convoités pour leurs ressources minérales, nous ne savons que peu de choses sur leur fonctionnement écologique. À quel rythme la recolonisation et la cicatrisation des zones détruites s’opèrent-t-elles ? Pour apporter les premières réponses à ces questions, des chercheurs de l’Ifremer ont réalisé une expérience de recolonisation des communautés hydrothermales de la dorsale médio-Atlantique.
Un épisode de « Thèsez-vous ? » = un thésard ou une thésarde + une thèse + une explication, pour un total de 2 min 30 maximum ! La formule mathématique magique. Nos thésards se sont tous investis à 100% pour vulgariser leurs travaux et vous les faire découvrir dans un format original ! Découvrez ces énigmes scientifiques et amusez-vous à les comprendre !
Lundi 3 mai 2021, vers 19h, l’équipe scientifique de la campagne Pelgas, menée par l’Ifremer, a mis à l’eau le chalut du navire Thalassa dans la zone dite du « Fer à cheval » au large d’Arcachon. Cinq dauphins morts ont malheureusement été remontés à bord 25 minutes plus tard.
Vieille de plusieurs millions d'années et inscrite au patrimoine culinaire de l’humanité depuis la Préhistoire, Ostrea edulis, seule huître plate native d’Europe, peuplait autrefois nos côtes en abondance. Pourtant, l’espèce et son habitat sont aujourd’hui menacés d’extinction. Initié en 2018, le projet de recherche Forever associant scientifiques de l’Ifremer et professionnels du monde de la conchyliculture s’est penché sur le devenir de cette huître mythique. Ses conclusions montrent que l’espoir reste permis grâce à des mesures de conservation et de restauration de l’espèce.
Longtemps dans l’ombre, l’existence de l’hermelle, un petit ver marin, architecte en chef d’étonnants récifs de sable, a été éclairée grâce au projet scientifique REEHAB (REEf HABitats), piloté par l’Ifremer.
Piloté par le CNRS et l’Ifremer, au profit de toute la communauté scientifique française, le nouveau programme prioritaire de recherche « Océan et climat » vise à structurer les forces de recherche française pour mieux connaître cet écosystème et mieux le protéger. Les sept grands défis que devront relever les équipes de recherche ont été présentés à l’occasion de la journée mondiale de l’océan, le 8 juin 2021, au cours d’une conférence de presse.
L’Ifremer et l’AFD ont initié huit projets scientifiques, qui se dérouleront dans les trois océans du globe et en Méditerranée, au bénéfice des pays en développement. Impacts du dérèglement climatique, des pollutions, gestion durable des ressources… Ces projets portent sur des enjeux sociétaux majeurs partagés par un grand nombre de pays, sur les milieux marins côtiers, littoraux et profonds.
Aucune trace du coronavirus SARS-CoV-2 n’a été détectée dans les 406 échantillons de coquillages prélevés depuis avril 2020 sur le littoral métropolitain. Face à ce constat rassurant, l’Ifremer modifie sa stratégie de surveillance du SARS-CoV-2 et ne déploiera son dispositif qu’en cas de déversement accidentel d’eaux usées affectant le milieu marin.
Trois questions à Clara Ulrich, directrice scientifique adjointe, et Emilie Leblond, coordinatrice du Système d’informations halieutiques.
Une révolution en matière d’observation, de surveillance et de services marins et maritimes est en marche. Elle repose sur une technologie émergente, l’internet des objets (IoT – Internet of Things), développée par Kinéis dont l’Ifremer est actionnaire. A travers cette seconde session de l’appel à manifestation d’intérêt lancé en concertation avec les Pôles Mer Méditerranée et Bretagne-Atlantique, l’Ifremer souhaite accélérer le développement de nouveaux produits et services utilisant l’IoT de Kinéis au service de l’économie bleue, des usages, de la connaissance et de la protection des océans.
Le 11 mai dernier, l’Ifremer lançait un appel à candidatures en direction de la société civile dans le but de composer son comité des parties prenantes. Par la création de cette nouvelle instance de gouvernance, placée à côté de son conseil d’administration, l’institut agit très concrètement pour une meilleure prise en compte des attentes du public concerné par ses activités. Après la signature de la charte d’ouverture à la société fin 2020, aux côtés de 7 autres établissements scientifiques, l’Ifremer franchit une nouvelle étape pour le renforcement du dialogue avec la société.
Faut-il se méfier du gaz, et plus particulièrement du méthane, qui dort emprisonné dans les glaces au fond des océans ?
Pour la première fois, une étude à grande échelle sur les microplastiques, coordonnée par l’Ifremer avec le soutien du gouvernement de Polynésie Française via la Direction des Ressources Marines, a été menée dans trois lagons où des huîtres perlières sont élevées. Les résultats publiés cet été montrent que ces zones, pourtant peu peuplées et soumises à une faible pression touristique, portent la marque d’une contamination significative aux microplastiques.
Une étude publiée le 26 août dans Nature Geoscience revient sur la découverte d’un nouvel édifice volcanique sous-marin au large de Mayotte en mai 2019 lors de la campagne en mer MAYOBS1. En analysant les données pluridisciplinaires de cette campagne, une équipe dirigée par des scientifiques de l’IPGP, de l’Ifremer, du CNRS et du BRGM, révèle une éruption sous-marine hors norme alimentée par système magmatique très profond qui s’est développé en lien avec la tectonique active régionale.
Trois questions à François Galgani, océanographe spécialiste en science de l’environnement à l’Ifremer.
Écosystème le plus étendu sur Terre, les grands fonds abritent une impressionnante biodiversité et fournissent une richesse de ressources. Et pourtant, les grands fonds sont aussi les écosystèmes les moins explorés et le moins compris sur Terre. Il y a un besoin urgent de développer des technologies pour accéder, comprendre et protéger cet environnement si unique. De plus, ces dernières années, les pressions anthropiques dans les environnements profonds ont augmenté de façon exponentielle et nous sommes tous conscients que l’environnement profond est un trésor de biodiversité, de ressources et la dernière frontière sur Terre pour le biomimétisme.
Alors que la concentration en CO2 dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter, l’océan se réchauffe et s’acidifie. L’Ifremer et le CNRS ont lancé une étude ambitieuse sur les effets combinés du réchauffement et de l’acidification des eaux côtières sur les huîtres et les moules, en suivant plusieurs générations. A travers ce projet baptisé CocoriCO2, les scientifiques pourront anticiper et évaluer la vulnérabilité de ces espèces, des écosystèmes et des entreprises conchylicoles en vue de mesures d’adaptation.
Les deux organisations ont signé un protocole d'entente pour soutenir la coopération scientifique dans l’exploration des écosystèmes côtiers et océaniques, l’étude de la biodiversité marine et la compréhension des interactions hôte-pathogène-environnement en milieu marin.
Pourra-t-on demain se parler en plongée ou encore produire de l’hydrogène grâce à des microbes des abysses ? Deux projets sont lauréats du concours Octo’pousse
Le 25 octobre, l’Ifremer, le CNRS et l’IRD, avec le soutien de la Plateforme Océan & Climat (POC) et de l’astronaute de l’ESA Thomas Pesquet, lancent un tour du monde digital des sciences océaniques et climatiques, baptisé OneOceanScience.
Propriété de la Politique scientifique fédérale belge (Belspo), le navire de recherches océanographiques Belgica sera désormais armé et opéré par Genavir, filiale de l’Ifremer. L'armateur principal de la Flotte océanographique française devient ainsi le premier armateur français à gérer un navire sous pavillon belge.
La campagne océanographique RESISTE initiée par l’Ifremer se déroule depuis début novembre sur le site du Pilier au large de l’estuaire de la Loire. Objectif : évaluer la résilience de cette zone exploitée pendant 30 ans comme site d’extraction de sable et gravier marin. Les cicatrices sur le milieu sont-elles profondes ou s’estompent-elles rapidement ? C’est ce que les scientifiques de l’Ifremer vont s’attacher à déterminer jusqu’à la fin du mois à bord du Thalia, navire de la Flotte océanographique française.
Le projet Interreg France (Manche) Angleterre FISH INTEL déploiera d’ici quelques semaines un réseau de télémétrie acoustique innovant qui recensera les déplacements de 4 espèces marines, dont la langouste rouge, et les habitats qu’elles fréquentent notamment en mer d’Iroise.
Invité par Passerelle Centre d’art contemporain, Nicolas Floc’h exposera aux Ateliers des Capucins à Brest, du 3 décembre 2021 au 12 février 2022, 80 photographies de son œuvre Initium Maris – « là où commence la mer ».
Pour ouvrir de nouveaux champs de recherche et apporter les connaissances et solutions attendues, l’Ifremer crée les « Chaires Bleues » de recherche. Ce nouveau dispositif s’inscrit dans le cadre du plan d’investissement scientifique exceptionnel de l’institut.
Les 23 membres du comité des parties prenantes de l’Ifremer viennent de tenir leur première réunion officielle les 8 et 9 novembre 2021. Avec cette nouvelle instance, l’Institut fait émerger un espace de dialogue renforcé entre le monde de la recherche marine et la société.
Une simple crème à appliquer sur votre peau, quelques minutes face à la lumière du soleil ou de votre téléphone portable et adieu les boutons d’acné. Ce scénario pourrait devenir réalité grâce au concours de l’Ifremer, de La Rochelle Université, du CNRS, de l’Université de Limoges et du CHU de Nantes. Ensemble, ils ont déposé en octobre dernier un brevet sur un extrait de microalgue efficace contre des bactéries de la peau, dont celles à l’origine de l’acné.
Un poisson exotique, la Dirette de parin, a été signalé en mer de Norvège à la limite du cercle polaire. Une observation à relier au dérèglement climatique.
Après un passage par l'Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), Christine David-Beausire est la nouvelle directrice adjointe et directrice scientifique de la Flotte océanographique française.
Lors du One Ocean Summit qui se tiendra à Brest du 9 au 11 février 2022, l’Ifremer sera présent aux côtés des acteurs scientifiques et institutionnels, des chefs d’Etats, pour partager les connaissances et les solutions afin de mieux protéger et restaurer l’océan. Deux événements majeurs organisés par l’institut porteront la voix de la science lors de ce sommet : le Forum OneOceanScience - un tour du monde des sciences océaniques en présence de scientifiques de 10 pays - et une Rencontre des flottes océanographiques européennes. http://oneoceansummit.fr/
L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et l’Université Laval ont signé ce jour une entente de partenariat transatlantique unique sur la recherche océanographique en zone arctique et dans l’Atlantique Nord.
Sous l’influence du changement climatique, le paysage traditionnel de l’océan Arctique se modifie. La banquise fond et l’océan libéré de l’emprise de la glace génère des champs de vagues bien plus importants qu’avant. Comment la banquise réagit à ses assauts répétés ? La formation de la glace en est-elle perturbée ? Des scientifiques de l’Ifremer sont partis en expédition dans le nord de la Baie de Baffin pour analyser le phénomène, pour lequel les mesures in situ sont rares voire inédites. A contrée extrême, moyens innovants : un catamaran autonome équipé par les ingénieurs de l’Ifremer mais aussi un canoë des glaces et des drones réinventent la panoplie d’instruments à disposition des scientifiques.
L’Ifremer vous donne rendez-vous le 21 mars prochain lors d’une conférence organisée par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE). Deux évènements à ne pas manquer pour mieux comprendre l’engagement citoyen dans les « Missions européennes » : le side-event « L'engagement citoyen dans les Missions européennes : retour sur la consultation citoyenne Starfish 2030 » piloté par le comité des parties prenantes de l’Ifremer ; et l'atelier « Océans et eaux continentales. Régénérer notre océan et nos eaux », piloté par François Galgani, océanographe de I’Ifremer et membre de la Mission dédiée à la santé des océans, des mers, des eaux côtières et continentales.
Les scientifiques estiment que l’océan absorbe 30 % des émissions de CO2 dues aux activités humaines. Véritable « pompe à carbone », il est ainsi un régulateur essentiel du changement climatique. De récents résultats publiés dans Nature Communications et Science Advances suggèrent que la contribution de l’océan profond, et plus particulièrement de sa biodiversité, dans cette pompe à carbone océanique est néanmoins mal estimée. Ces nouvelles découvertes pourraient permettre d’améliorer les modèles climatiques tels que ceux utilisés par le GIEC.
Comprendre si le glissement lent le long d’une faille est susceptible de provoquer, à terme, un séisme de forte magnitude est une question cruciale pour l’évaluation des risques sismiques de certaines régions du monde. Une étude récemment publiée par l’Ifremer dans la revue Nature Communications permet de mieux caractériser les phénomènes de séismes lents grâce à une analyse approfondie de la pression de l’eau dans les sédiments marins.
Détenteur de secrets, et menacé par le changement climatique, l’océan est pourtant le véritable poumon de notre planète. Comment les scientifiques explorent cet écosystème ? Quels sont les leviers pour préserver la richesse de la vie marine ? Autant de questions auxquelles répond l’exposition «L’Océan, colosse aux pieds d’argile», conçue par le CNRS et l’Ifremer, en partenariat avec la RATP. À partir du 13 mai, et jusqu’au 11 juillet, elle sera affichée durant deux mois dans les couloirs de la station Montparnasse-Bienvenüe (Paris–couloir de la correspondance lignes 4, 6, 12 et 13).
Partenaire du projet européen PANDORA, ayant pour objectif d’améliorer les modèles d’évaluation des populations de poissons, l’Ifremer a mis au point une méthode innovante basée sur la génétique et reconnue par le Conseil International pour l'Exploration de la Mer (CIEM).
L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et l’association France Nature Environnement (FNE), ont signé le jeudi 2 juin un accord-cadre d’une durée de 5 ans afin de structurer leur coopération.
À bord du plus grand navire de la Flotte océanographique française, 75 étudiants, scientifiques, des métiers maritimes ou en formation artistique, vont vivre une expérience unique d’échange et d’apprentissage autour des enjeux de l’océan de demain. Une rencontre inédite entre les jeunes d’outre-mer, des pays du bassin de l’océan Indien et de l’hexagone, ancrée dans la diversité et le partage. De La Réunion à Mayotte en passant par les îles Éparses, ils observeront, échangeront, débattront et transmettront leurs témoignages et leurs vécus. Ils seront alors force de sensibilisation et d’initiatives et deviendront des passeurs pour un océan plus durable.
Après des tests en bassin, un prototype de digue littorale à énergie positive est immergé pour des essais en rade de Brest pendant plusieurs mois.
Si vous partez en vacances en bord de mer, vous pouvez joindre l’utile à l’agréable en aidant les scientifiques de l’Ifremer à détecter des déchets de pêche ou des eaux colorées néfastes pour l’environnement marin.
Au-delà des risques liés à l’ingestion de microplastiques, des scientifiques ont récemment montré que les additifs chimiques contenus dans les plastiques des pneus et les autres caoutchoucs constituent un autre danger pour la vie marine. Exposées à cette contamination, les huîtres creuses voient leur capacité de reproduction et leur bilan énergétique réduits.
Des scientifiques de l’Ifremer ont récemment montré que les huîtres creuses qui interagissent avec des microorganismes dès leur naissance sont mieux protégées contre les maladies infectieuses tout au long de leur vie. Il s’agit d’une découverte importante pour le développement de stratégies de lutte contre les maladies infectieuses qui touchent les espèces d’intérêt aquacole.
Alors que les États se sont engagés à créer des zones protégées sur au moins 30 % de leurs territoires terrestres et maritimes d'ici 2030, une équipe de recherche internationale a mis au point un nouvel outil permettant de quantifier la vulnérabilité des communautés d'espèces. Associé aux futures études d'évaluation des risques pour les écosystèmes, cet outil devrait aider les décideurs à définir les priorités de gestion et à orienter les efforts de protection là où ils sont le plus nécessaires.
Journée Hommage à Axel Kahn
Le vendredi 23 septembre 2022, de 10 h à 16 h 30
au Muséum national d’histoire naturelle (Paris, 5e) et en ligne
D’après les dernières évaluations scientifiques de l’Ifremer réalisées cet été, les populations de coquilles Saint-Jacques en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc ont encore battu les précédents records d’abondance, confirmant la tendance favorable des dernières années.
Organisée chaque année par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Fête de la science est un rendez-vous incontournable pour tous les publics. Pendant une dizaine de jours, familles, scolaires, étudiants, amateurs ou passionnés de sciences échangent à l'occasion de milliers d’évènements gratuits organisés partout en France.
Le 21 octobre prochain, les présidents-directeurs généraux d’INRAE et de l’Ifremer, Philippe Mauguin et François Houllier, et la directrice générale de l’Institut Agro, Anne-Lucie Wack, lanceront officiellement à Rennes un laboratoire commun dédié à l’étude de la biodiversité aquatique, de la source à l’océan.
Le Groupe CMA CGM et l'Ifremer ont signé un accord-cadre sur 3 ans pour préserver les écosystèmes de Méditerranée et des Antilles. Ce partenariat, qui vise à accélérer la recherche en sciences marines, s’inscrit dans la continuité des actions du groupe CMA CGM en faveur la protection de l’environnement.
Le vendredi 21 octobre 2022, Anne-Lucie Wack, directrice générale de l’Institut Agro, et François Houllier, PDG de l’Ifremer, se sont retrouvés sur le campus rennais de l’Institut Agro pour signer leur premier accord-cadre de collaboration.
D’après le dernier rapport « Données économiques maritimes françaises 2021 » publié par l’Ifremer, les activités maritimes représentent 525 000 emplois et une valeur ajoutée de 43,3 milliards d’euros à l’échelle nationale, des chiffres qui sont en hausse par rapport à ceux de la précédente évaluation de 2016.
L’actualisation du rapport périodique de l’Ifremer « Données économiques maritimes françaises» indique une croissance modeste mais réelle de notre économie maritime. Celle-ci représente plus de 460 000 emplois et 35,6 milliards d’euros de valeur ajoutée. Le rapport fait un point sur 2013, année la plus récente permettant une synthèse des données.
Le 1er octobre prochain, Patrick Jaffré, skipper du mini 814, prendra le départ de la Mini Transat 2017 à La Rochelle, épreuve phare de la Classe Mini 6.50. Il naviguera sous les couleurs du projet scientifique PIONEER.
Le Prix "Lumexplore Junior 2017" a été remis au collège Gérard Philipe de Cannes, pour son court-métrage "Nous polluons notre futur".
Du 6 au 15 octobre 2017, La Fête de la Science fait son retour ! L'Ifremer est partenaire avec des évènements organisés un peu partout en France tout au long du mois d'octobre 2017 : Paris, La Seyne sur Mer, Boulogne sur mer, Brest, Lorient, Dinard, etc...
Le Centre Ifremer Bretagne propose chaque année un cycle de conférences grand public. Ce cycle de conférences démarrera le 18 octobre 2017 et s’achèvera le 14 juin 2018.
L'Ifremer participe à la conférence grand public sur les plastiques dans l'océan qui a lieu lundi 6 novembre à l'Hôtel de Ville à Paris. Découvrez également l'exposition OceanPlasticLab sur la place de l'Hôtel de Ville.
France filière pêche (FFP) et l'Ifremer viennent de signer le renouvellement de l’accord-cadre relatif au financement de projets entre scientifiques et pêcheurs.
Le 17 novembre dernier, Édouard Philippe s'est rendu à Brest pour présider le Comité interministériel de la mer. La délégation s'est ensuite rendue à l'Ifremer.
L’Ifremer et l’Autorité International des fonds marins (AIFM) ont signé, le 26 novembre dernier, en présences des ministères, un accord relatif à l’extension du contrat d’exploration pour les nodules polymétalliques de la zone de Clarion Clipperton dans le Pacifique.
Du 27 janvier au 11 mars, une équipe de scientifiques coordonnée par l’Ifremer embarque à bord du navire océanographique Pourquoi pas ?. Objectif : plonger à plus de 3500 m de fond pour étudier les organismes vivants autour des sources hydrothermales, avec des questions sur leur cycle de vie et leur capacité de dispersion - colonisation.
Qu’y a-t-il de commun entre les plages de Bretagne, la lagune de Venise, et le littoral chinois de Qingdao ? Tous les trois ont fait la « une » des journaux en raison d’impressionnantes « marées vertes ».
Suivez la campagne BICOSE 2 jour après jour !
Trois carottages ont été réalisés durant le transit dans le cadre du projet Amigo avec le carottier multitube. Deux seulement ont été réussis...
Suivez la campagne BICOSE 2 jour après jour ! Le jour J, le grand jour, la première descente du Nautile pour BICOSE 2 !
Suivez la campagne BICOSE 2 jour après jour ! Pour changer un peu de registre, je vous propose une petite explication de texte sur les outils que nous utilisons.
Avec l’accumulation des rejets d’origine humaine, le CO2 dissous augmente dans les eaux océaniques de surface. Un article publié le 12 février dans Nature montre une pénétration de ces teneurs en CO2 plus rapide que prévu en profondeur, au niveau de l’océan Atlantique nord. Les récifs coralliens d’eau froide pourraient en être victimes.
Suivez la campagne BICOSE 2 jour après jour ! Les objectifs de la quatrième plongée du Nautile étaient de prélever des échantillons de crevettes, de fluides et de réaliser des expériences de chimie sur des substrats de colonisation de la précédente mission BICOSE.
Le ministère de la Transition écologique vient de lancer une consultation citoyenne sur l'avenir de la mer et du littoral pour les quatre façades maritimes de l'hexagone sur le site www.merlittoral2030.gouv.fr.
La « géomatique » est une discipline récente dans le paysage de la recherche océanographique. Son nom explicite provient de la combinaison de deux disciplines : la géographie et l’informatique.
L'Institut propose chaque année deux appels à candidatures, l'un pour les doctorants, l'autre pour les post-doctorants. Les sujets 2018-2019 sont désormais disponibles.
Qu’est-ce qu’un mollusque fortement répandu sur nos côtes a de commun avec l’homme ? L’effet Warburg. C’est ainsi qu’est nommé le phénomène de développement cellulaire, responsable de la croissance des cancers. Il est pour le moment irréversible chez l’homme. Mais l’huître creuse, elle, parviendrait à le contrôler.
Une ondulation peut être source d’énergie. Eel Energy développe une hydrolienne sur ce principe, avec l’appui scientifique de l’Ifremer.
Traversant l’Atlantique dans le sillage de L’Hermione, plus de 30 élèves du Lycée maritime et aquacole de La Rochelle ont mené une mission scientifique de prélèvement de micro-algues.
Il y a peu, la crépidule, singulier escargot de mer, envahissait nos côtes. De 20 000 tonnes en 1995, le stock en rade de Brest aurait grimpé jusqu’à 120 000 tonnes avant de revenir à son niveau des années 1990. Comment expliquer de telles variations ? La crépidule, fléau ou espèce stimulante pour la biodiversité des fonds marins ?
Rouge, brun, vert… Avec le soleil printanier et le réchauffement de l’eau, la mer peut se colorer sous l’effet de la prolifération du microphytoplancton, ces microalgues dont certaines sont nuisibles ou toxiques. On parle dans ce cas de HAB (Harmful Algal Bloom). La quantité totale de phytoplancton est en baisse en Manche depuis 20 ans comme le montrent les mesures in situ et les suivis par satellite.
"Océan Propre", thème de la Journée Mondiale des Océans 2018. L’océan joue un rôle primordial sur le climat et dans notre subsistance. Véritable poumon de notre planète, il fournit la plupart de l'oxygène que nous respirons et constitue une source importante de nourriture et de médicaments. Il est donc important de sensibiliser le public sur la place fondamentale qu’il occupe et sur l'impact négatif des activités humaines. La pollution par les déchets plastiques est une des conséquences alarmantes de ces activités.
Un déploiement inédit d’outils de mesure a eu lieu jusqu’au week-end dernier en baie de Concarneau. L’objectif de cette mission scientifique étant de mieux comprendre l’origine et la formation, entre 3 et 6 km de nos côtes, de ce champ de cratères sous-marins, des « pockmarks », dont certains ont l’air toujours actifs.
Bientôt les grandes marées... L’ARS Bretagne et l’Ifremer en profitent pour faire évoluer le site internet www.pecheapied-responsable.fr.
Avec la vague de chaleur mondiale de cet été, 2018 sera une année particulièrement chaude. Les années suivantes le seront aussi, si l’on en croit une étude dirigée par Florian Sévellec, chercheur CNRS au Laboratoire d'océanographie physique et spatiale (CNRS/Ifremer/IRD/ Université de Bretagne occidentale) et à l’Université de Southampton, publiée le 14 août 2018 dans Nature Communications.
Le congrès mondial d'aquaculture Aqua2018 aura lieu du 25 au 29 août au Corum de Montpellier. L'Ifremer y contribue largement, notamment via une visite de la plateforme expérimentale de Palavas-les-Flots le samedi 25 août.
Une étude récente parue dans Nature met en évidence que des changements majeurs du cycle hydrologique au sud-est de l’Afrique pourraient avoir joué un rôle dans l’extinction de l'australopithèque robuste Paranthropus robustus.
35 épisodes pour 35 bougies : la web série « It’s sea time » de l’Ifremer est diffusée sur sa chaîne YouTube depuis la rentrée jusqu’à début 2019, année des 35 ans de l’institut.
Cet événement, dédié au développement industriel de l’éolien flottant, se tiendra du 19 au 21 septembre 2018.
Un article scientifique publié dans Nature Climate Change montre pour la première fois la tropicalisation que pourraient connaître les espèces structurant les fonds marins entre 30 et 90 m, sous l’effet du changement climatique.
Plongez au cœur des recherches de l’Ifremer avec ses conférences grand public à revoir sur sa webtv.
Gratuit, disponible sur smartphones et tablettes sous Android et iOS, le jeu Aquakultor de simulation sur l'aquaculture durable vous immerge dans une ferme aquacole.
Du 21 au 26 octobre aura lieu la 18e conférence internationale sur les algues nuisibles à Nantes, un événement organisé par l’Ifremer. L’occasion de faire le point sur quelques questions scientifiques que soulèvent ces organismes marins aux effets environnementaux et sanitaires néfastes.
Attaque par un virus puis prolifération mortelle de bactéries : un article scientifique, publié dans Nature Communications, permet désormais de comprendre les épisodes de mortalité massive qui touchent les huîtres juvéniles, en particulier depuis 2008.
Trois ans et demi après le Grand Voyage du voilier K.VIII dans le sillage de L’Hermione, un autre voilier va effectuer une transatlantique avec une nouvelle mission scientifique de prélèvements de phytoplancton confiée par l’Ifremer.
Le dernier rapport du GIEC montre l’urgence de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Un article publié dans Nature Climate Change aujourd’hui confirme cette nécessité, avec des prévisions sur les courants marins profonds en Atlantique Nord à l’horizon 2100. Une publication du Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (LOPS – UBO/CNRS/IRD/ Ifremer).
Il a vraiment une drôle d’apparence et ne mesure que quelques millimètres. Le nématode Oncholaimus dyvae vit à 1700 mètres de profondeur sur le site baptisé Lucky Strike, au sommet d’un volcan. Il y a trouvé les bons partenaires pour assurer sa survie, voici l'histoire d'une symbiose...
Un projet européen intitulé DiscardLess (zéro rejet) vise à proposer des solutions pour réduire les rejets en mer. Aperçu de la contribution de l'Ifremer et des résultats présentés le 7 novembre à Paris.
Quatre nouveaux genres, 17 nouvelles espèces et une nouvelle classification dans une famille de vers marins des grands fonds : voici les principaux résultats publiés dans The Zoological Journal of The Linnean Society, suite à une campagne de prélèvements dans la zone de nodules de Clarion-Clipperton (océan Pacifique).
Le suivi scientifique mené par l’Ifremer en baie de Somme montre une baisse de 80% de l’abondance totale (toutes espèces confondues) des poissons en 30 ans. Cette baisse semble principalement imputable à la hausse de la température de l’eau.
La bouée WAVEGEM inaugurée ! Découvrez les étapes de sa construction.
Pour répondre à cette question, une série de mesures inédites va être menée dans les cinq prochaines années. Sous-marins, canot à glace, avion et satellite seront ainsi déployés au niveau de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent et de l’océan Arctique, dans le cadre du projet ERC WAAXT mené par Peter Sutherland, chercheur au Laboratoire d’océanographie physique et spatiale.
L’Ifremer participe à l’évaluation de l’état des stocks des différentes espèces pêchées en France et en Europe. En 2018, près de la moitié des volumes pêchés en France sont issus de stocks de poissons exploités durablement.
L’Ifremer a pris fin 2018 une participation financière dans le capital de Geps Techno, PME innovante dans le domaine des énergies marines renouvelables.
L’Ifremer, avec l’aide de patrons pêcheurs de La Cotinière (île d’Oléron), a réalisé du 20 au 25 février au large de la Gironde une campagne de marquage de bars sur frayère. Les pêcheurs peuvent obtenir 50 euros de récompense pour le retour des marques d'un poisson recapturé.
L’Ifremer a contribué aux recherches de l’épave de la Cordelière conduites par le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (DRASSM), en produisant un catalogue d’objets non naturels détectés sur le fond marin.
Le projet de science citoyenne "Espions des grands fonds" a aujourd’hui deux ans. L’objectif de ce jeu en ligne est de repérer sur des photos des animaux vivant à plus de 1 700 m sous l’océan, près des sources hydrothermales. L’application compte aujourd’hui 1 385 utilisateurs !
Le 26 mars a lieu le lancement du projet MaSCoET, qui permettra de mieux comprendre les efflorescences toxiques de l’algue Pseudo-nitzschia et leurs conséquences sur les pêcheries de coquilles Saint-Jacques.
La glace qui brûle : ainsi sont surnommés les hydrates de méthane, qui ont l’apparence et la consistance de la glace. Ce sont des molécules de gaz enfermées dans une cage d’eau. Nous pouvons les trouver dans tous les fonds sous-marins du globe à des profondeurs spécifiques. Le projet ANR Blame, commencé le 1e avril, vise à mieux comprendre leur cycle de formation et de déstabilisation sur un site pilote en mer Noire.
L’eutrophisation, qui se traduit notamment par le développement du phytoplancton, a augmenté en baie de Vilaine depuis les années 90. C’est la conclusion d’un article tout juste publié dans la revue Biogeosciences.
Plus petites, plus précises, plus autonomes et… moins chères ! Les balises en cours de test sur l’île d’Europa pour le marquage des tortues marines ouvrent de nouvelles perspectives scientifiques.
Le deuxième volet de la campagne Pepite, qui débute aujourd’hui dans le Finistère, part explorer des tapis d’algues rouges calcifiées (dénommées maërl) pour comprendre les évolutions de la sédimentation et du climat mais aussi les impacts anthropiques des deux derniers millénaires en Bretagne.
Sissel Rogne, Directrice Générale de l’Institut of Marine Research (IMR) de Norvège et François Houllier, Président Directeur Général de l’Ifremer, signent le renouvellement d’un accord de coopération ce 24 mai.
La campagne d’évaluation Pelgas s’est achevée hier. Voici un premier aperçu des tendances de biomasse des poissons pélagiques dans le golfe de Gascogne. L’anchois et la sardine sont dans la moyenne habituelle dans une fourchette haute pour le premier, plus basse pour la deuxième.
Les plus grands experts européens de l’océan publient « Navigating the Future V » (NFV), un document de référence qui permettra aux gouvernements européens de s'appuyer sur des avis scientifiques et des avis d'experts solides et indépendants sur les futures recherches océaniques et maritimes jusqu'en 2030 et au-delà.
Une opération de marquage de thons rouges vient de se terminer au Sud de l’île de Malte. L’objectif est de suivre la trajectoire des thons rouges, à partir d’une de leurs zones de reproduction.
En lien avec les projets d’énergies marines renouvelables, se pose la question de l’effet induit par un câble électrique sous-marin et de l’impact sur les espèces du fond. Deux séries de mesures ont lieu cette semaine sur ce sujet à Jersey et à Paimpol-Bréhat.
L’Ifremer est impliqué dans deux projets scientifiques menés en parallèle sur deux espèces en déclin : l’huître plate et la langouste rouge. Deux types de récifs artificiels sont ainsi en cours d’immersion en rade de Brest pour étudier l’implantation des larves et leur colonisation progressive par ces deux espèces emblématiques.
Le port de Marseille Fos et ses 12 partenaires dévoilent les résultats de Vasco2 : le recyclage biologique du CO2 industriel grâce à la captation des fumées par les microalgues fonctionne !
Des capteurs plus précis pour mesurer les flux de carbone, de nouvelles méthodes d’identification des microalgues ou encore des pesticides et des édulcorants détectés pour la première fois en mer : le projet européen JERICO-NEXT a contribué à développer des outils pour surveiller les eaux côtières. La réunion finale du projet a eu lieu cette semaine au centre Ifremer de Brest.
L’Ifremer vous emmène à la découverte d’une cheminée hydrothermale à 1700 m de profondeur au milieu de l’océan Atlantique. Depuis votre salon !
Jusqu’au 19 juillet, le bassin d’essai du centre Ifremer de Brest est le théâtre de nouveaux tests pour l’éolienne innovante WindQuest développée par l’entreprise HydroQuest. Dotée d’un axe vertical, cette éolienne pourrait, d’après les premières estimations, être installée sur un flotteur 40 % plus petit que celui d’une éolienne flottante à axe horizontal classique. Une innovation qui permettrait de diminuer d’autant les coûts de fabrication.
Unifiée depuis janvier 2018 et opérée par l’Ifremer, la Flotte océanographique française dispose d’un nouveau site Internet ouvert à toute la communauté scientifique française mais aussi à tous les curieux. Elle vient également de publier son rapport d’activité 2018.
Depuis 2009, la quantité de déchets marins en Méditerranée a augmenté modérément. C’est le résultat du premier suivi sur le long terme des déchets marins méditerranéens. Jusqu’au 29 juillet, des scientifiques de l’Ifremer sont en mission au large de la Corse pour caractériser cette pollution et plus particulièrement les déchets flottants grâce à un Wave Glider, un engin hybride mi-drone mi-paddle !
Contrairement à ce que la communauté scientifique pensait jusqu’ici, les périodes les plus froides des ères glaciaires connaissaient des étés chauds avec des températures nettement positives. Ces « étés glaciaires » auraient occasionné d’importants épisodes de fonte des calottes de glace. Les apports gigantesques en eau douce ainsi générés auraient provoqué un ralentissement de la circulation océanique et impacté le climat de l’époque.
Une série de tests de vieillissement a été menée par l’Ifremer sur des lignes d’ancrage d’éoliennes marines, une autre commence sur un bioplastique à base de maïs. Focus sur ces deux expérimentations à l’occasion d’un colloque européen sur le vieillissement des polymères en milieu marin, qui a lieu les 28 et 29 août à Brest.
A l’occasion de la journée mondiale de l’océan, le 8 juin prochain, l’Ifremer met en lumière trois projets sur des molécules et des modèles biologiques issus de la mer qui inspirent aujourd’hui la recherche en santé.
Du 18 au 26 septembre 2019, le Président Directeur général de l’Ifremer François Houllier se rendra en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Il réaffirmera la volonté de l’Ifremer de concentrer son effort de recherche sur les problématiques environnementales qui affectent le plus grand océan du monde mais aussi sur les secteurs de l’économie bleue qui font vivre ses habitants.
Comme chaque année, l'Ifremer se mobilise. C'est l'occasion de rencontrer les chercheurs et de découvrir la recherche marine dans les différentes régions et en Outremer.
Bilan sur le suivi des micro-algues par satellite l’Ifremer suit par satellite les niveaux de micro-algues en Manche et dans le nord du Golfe de Gascogne.
L'Ifremer soutient le festival Pariscience 2019 et vous invite à déguster les films sur les sciences marines.
Du 4 au 6 novembre 2019, le Président-Directeur général de l’Ifremer, François Houllier, se rendra à La Réunion. Il rencontrera l'équipe de la Délégation Océan Indien (DOI) de l’Ifremer et ses différents partenaires scientifiques, socioéconomiques et institutionnels.
Pour favoriser des mesures de conservation efficaces de deux espèces de tortues marines en danger d'extinction, l’Ifremer a développé une nouvelle génération de balises pour suivre les jeunes individus et mieux connaître l’utilisation de leurs habitats.
A l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées le 3 décembre, l’Ifremer met en lumière ses dispositifs pédagogiques inclusifs intégrés dans sa démarche d’accès à la culture scientifique pour tous.
Comment évoluent les marges passives, ces zones sous-marines frontières entre continent et océan ? En réponse à cette question ambitieuse, le projet Pamela propose un nouveau modèle d’évolution de ces marges basé sur l’étude de trois cas : le canal du Mozambique mais aussi le Golfe de Gascogne et le canal de Corse.
Fruit d’une expérience inédite de collaboration artistique et scientifique entre Teatr Piba et l’Ifremer, le spectacle de théâtre sonore Donvor verra le jour, après quatre années d’explorations, en janvier 2020. Une formidable expérience art & science qui raconte différemment la beauté des écosystèmes marins profonds. Leur fragilité aussi.
Du 6 au 10 janvier 2020, le Président-Directeur général de l’Ifremer, François Houllier, se rendra en Martinique et en Guyane. Il rencontrera les équipes de recherche et les partenaires de l’Ifremer œuvrant dans cette partie de l’océan Atlantique. A travers ses activités de recherche, d’expertise et d’innovation, l'Ifremer contribue au développement de solutions pour la gestion durable des ressources marines de ces territoires et la préservation de leur biodiversité.
Une mission aéroportée et océanographique d’envergure au large de l’île de la Barbade, dans les Caraïbes, s’apprête à étudier deux grandes inconnues du climat : les cumulus d’alizés et les tourbillons de petite échelle dans l’océan.
2020 sera l’année de naissance officielle du nouvel engin sous-marin autonome (AUV) de la Flotte océanographique française. Vous êtes invités à nous aider à lui trouver un petit nom.
La Manche sera naturellement le théâtre du projet de recherche franco-britannique Interreg Preventing Plastic Pollution (PPP). D’une durée de 3 ans, il affiche l’objectif ambitieux d’éliminer et d'éviter la pollution plastique dans des zones sensibles en Angleterre et en France.
L’institut Carnot MERS (Marine Engineering Research for sustainable, safe and smart Seas) est l’un des 37 instituts Carnot labellisés officiellement le 7 février dernier pour une durée de 4 ans. Son ambition est d’accélérer les collaborations entre les entreprises et les laboratoires de recherche pour développer des activités maritimes durables et respectueuses de l’océan.
Le Service d’Administration des Référentiels Marins lance son portail en ligne ! Objectif : une meilleure interconnexion entre bases de données pour une information plus accessible aux professionnels comme au grand public.
L'Ifremer obtient la note de 90/100 à l’index d’égalité professionnelle 2019 !
Découvrez les solutions offertes par l’aquaculture multi-trophique intégrée
En mer comme à terre, des solutions pour enrayer l’érosion de la biodiversité existent. Deux articles publiés cette semaine par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) font la part belle aux efforts des équipes de l’Ifremer. Focus science : comment cultiver durablement la mer et accélérer l’inventaire de la biodiversité des grands fonds.
Le homard européen insensible au champ magnétique des câbles électriques sous-marins ? Découvrez les résultats de l'étude menée par l'Ifremer et ses partenaires !
Frédérique Le Roux, an IFREMER researcher in molecular microbiology at the Roscoff marine station (CNRS/Sorbonne Université), has won a €2.5 million Advanced Grant from the ERC (European Research Council) for DYNAMIC, a project that studies phages in marine environments. Phages, which are natural predators of bacteria, could be an alternative to antibiotics.
Ce radeau flottant créé par les chercheurs de l’ESPCI Paris et de l’Ifremer pourrait réaliser deux prouesses : atténuer les effets de la houle mais aussi concentrer son énergie dans un couloir précis et choisi.
« Qui mange qui ? »
C'est la question à laquelle le projet Murphy a l'ambition de répondre.
Trois questions à Soizick Le Guyader, virologiste et responsable du laboratoire Santé environnement et microbiologie de l’Ifremer à Nantes.
Une étude conjointe entre des chercheurs de l’UMR EPOCde l’Université de Bordeaux et l’équipe de Marie-Laure Bégout de l’Ifremer (UMR Marbec), révèle les effets délétères sur le développement d’une espèce de poisson marin de substances chimiques véhiculées par des microplastiques.
Dans le cadre des actions menées par les pouvoirs publics, pour mieux comprendre le phénomène sismo-volcanique qui touche Mayotte depuis mai 2018, deux nouvelles campagnes en mer sont organisées au large de l’île début mai 2020 par le REseau de surveillance VOlcanologique et SIsmologique de Mayotte (REVOSIMA) (www.ipgp.fr/revosima).
Trois gastéropodes d’apparence identique révèlent leurs différences sous la loupe des biologistes de l’unité Étude des écosystèmes profonds de l’Ifremer.
Following the detection of the SARS-CoV-2 coronavirus in wastewater in France and other countries, Ifremer carried out analyses to confirm that the virus was not present in the seawater or shellfish along the French coastline. Results of the first molecular analyses carried out by the Nantes ‘Health, environment and microbiology’ (LSEM) laboratory, at Ifremer’s Atlantic center, were negative and no traces of the SARS-CoV-2 coronavirus were detected in the samples of seawater and mollusks analyzed.
L’Ifremer, qui positionne l’innovation au cœur de sa feuille de route, s’engage cette année auprès d’Atlanpole sur le programme Eco Innovation Factory pour favoriser l’émergence de projets innovants autour de l’économie maritime dans le Grand Ouest.
Parce que la recherche et l’innovation tiendront une place déterminante dans le redémarrage économique post-COVID, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a souhaité se porter à la rencontre des universités, des organismes de recherche et des collectivités en régions. Ce tour de France des savoirs l’a amenée à jeter l’ancre à Brest ce jeudi 4 juin 2020 pour une escale au siège de l’Ifremer.
A l’occasion de la journée mondiale de l’océan, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, ont signé hier avec François Houllier, président-directeur général de l’Ifremer, le nouveau contrat d’objectifs et de performance de l’institut. Structuré autour de six grands objectifs, ce COP doit servir de ligne directrice à l’institut jusqu’en 2023.
Trois questions à Benoît Loubrieu, ingénieur cartographe au Centre Ifremer de Bretagne à Brest et coordinateur scientifique du programme français Extraplac.
Trois questions à Maud Lemoine, biologiste et coordinatrice des réseaux de surveillance des microalgues dans l'eau de mer et des toxines dans les coquillages.
Raffaele Siano, chercheur au laboratoire DYNECO/Pelagos de l’Ifremer vient d’être nommé au comité directeur du GlobalHAB, la principale instance internationale chargée de coordonner les recherches sur les microalgues toxiques.
Les navires de la Flotte océanographique française reprennent leurs missions sur les océans du globe, après 5 mois d’arrêt. La durabilité de la pêche ou l’exploration des océans profonds seront au programme des grandes campagnes de la reprise.
Grâce à la nouvelle application Fish&Click développée par l’Ifremer dans le cadre du projet Indigo, chacun peut aujourd’hui contribuer au recensement du matériel de pêche perdu en mer et sur le littoral. Cette action permettra à terme de réduire les impacts de la pollution plastique issus de la pêche sur les écosystèmes marins.
Si vous croisez ces bouées au large de la Martinique ou de la Guadeloupe, ne les remontez pas ! Elles sont déployées par les partenaires du projet CARIB-COAST pour aider les scientifiques à mieux anticiper les risques côtiers dans les Caraïbes.
Le dernier appel à projets du programme européen MaRINET2 ouvre le 1er septembre 2020. Il s’adresse aux développeurs de technologies pour l’exploitation des énergies marines renouvelables cherchant à tester leurs concepts et composants.
La directrice scientifique adjointe de l'Ifremer, Clara Ulrich, a reçu mardi 8 septembre 2020 le prestigieux Outstanding Achievement Award du CIEM (Conseil international pour l'exploration de la mer). Un prix qui récompense son travail sur les pêcheries mixtes (capture de plusieurs espèces) dans le cadre de la Politique Commune de la Pêche.
Lauréat de la première vague de l’appel à projets EQUIPEX « Équipements d’Excellence » lancé dans le cadre du grand emprunt, le projet NAOS (Novel Argo Observing System) copiloté par l’Ifremer et Sorbonne Université a tenu sa réunion finale le 17 septembre. Le projet a bénéficié d’un financement de 8 millions d’euros de l’Agence nationale de la recherche et s’est déroulé de 2011 à 2020 : 10 années de développement qui ont permis à la France et à l’Europe de se doter d’une nouvelle génération de robots autonomes Argo capables de répondre aux défis futurs de l’observation des océans.
Les populations de coquilles Saint-Jacques en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc ont battu un record historique, confirmant la tendance favorable des dernières années.
Le feu sous la glace… Les hydrates de gaz sont un phénomène naturel absolument fascinant dont les scientifiques s’attachent à percer les mystères. Sur ce chemin plein de surprises, une nouvelle étape est franchie avec la mise en évidence de l’influence des marées sur l’intensité et la périodicité des émissions de gaz dans l’océan arctique.
Au cours de leur tour du monde, trois skippers du Vendée Globe largueront un flotteur permettant des mesures scientifiques, sources d’informations précieuses pour mieux comprendre l’océan.
En ce moment même, dans l’océan Indien, deux missions de l’Ifremer font la part belle à la conservation des tortues marines. Et plus particulièrement de deux espèces en danger : les tortues verte Chelonia mydas et imbriquée Eretmochelys imbricata.
Les mesures de confinement mises en œuvre pour lutter contre la pandémie de COVID19 ont fait émerger la question de l'impact de la baisse des activités humaines sur les milieux incluant le milieu marin. Depuis, de nombreux acteurs ont mis en œuvre différentes études s'intéressant au suivi de variables pour répondre à cette question.
Le Festival du Film d'Exploration Scientifique et Environnementale « Lumexplore » est le premier Festival en France à proposer à des adolescents d'être sélectionnés, au même titre que des adultes, à travers la compétition « Lumexplore Junior », pour laquelle se sont associés la Société des Explorateurs Français, les Lumières de l'Eden et l'Ifremer.
Avant de lancer la « Mission Starfish 2030 », la Commission européenne avait appelé les Français à donner leur avis sur l’avenir de l’océan, des mers, des lacs, des fleuves et des rivières à travers un questionnaire en ligne. Les résultats de l'enquête ont été présentés samedi 5 décembre en présentiel à Paris et à distance.
L’Ifremer marque son engagement dans l’ouverture de la science vers les jeunes avec un nouveau projet de médiation scientifique « Débattre sans se battre » mené avec les Petits Débrouillards. Objectif : former des jeunes générations à l’esprit critique, aiguiser leur jugement, combattre les infox et prendre place dans le débat public.
Pour comprendre et prévoir le devenir du climat et de l'océan, maintenir le réseau de flotteurs Argo lors des prochaines décennies et anticiper son évolution est un enjeu crucial. Telle a été la raison d'être du projet NAOS de 2011 à 2020, lauréat de la première vague de l’appel à projets EQUIPEX “Équipements d’Excellence” lancé dans le cadre du grand emprunt.
Sur les 135 projets déposés dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Equipements structurants pour la recherche » (EquipEx+), l’Ifremer en avait 3 en course. Et bonne nouvelle : tous figurent sur la liste des 50 infrastructures de pointe que le Premier ministre s’est engagé, le 18 décembre, à financer.
Un modèle mathématique a permis de simuler pour la première fois la transmission d’une maladie de l’huitre en prenant en compte l’effet des courants et de la température. Les simulations, publiées en fin d’année, ont porté sur un bassin ostréicole normand. Ces résultats ouvrent la voie à de nouveaux outils d’évaluation pour la filière ostréicole.
Cinq espèces de poissons porte-épées présentes dans les eaux tropicales, subtropicales et tempérées de tous les océans sont au cœur du projet baptisé Flopped (Finding Large Oceanic Pelagic Predators Environnemental Distribution). Touchées par la surpêche et la surexploitation, la plupart de ces populations sont dans un état préoccupant. Pour mieux les protéger, il est essentiel de mieux connaître leurs zones de reproduction. C’est l’un des enjeux de ce projet mené sur trois ans (2019-2021) par la station Ifremer de l’océan Indien (DOI), le CNRS et le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de La Réunion.
Trois questions à Fabienne Daures, économiste des ressources marines à l’Unité d’économie maritime de l’Ifremer.
Christophe Maisondieu, chercheur au laboratoire de Comportement des structures en mer (LCSM) de l'unité Recherches et Développements technologiques à l'Ifremer, est le directeur opérationnel de l'infrastructure de recherche THeoREM.
Ce jeudi 11 mars 2021, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer – Ifremer, et l’Office français de la biodiversité – OFB, signent un accord-cadre d’une durée de 4 ans visant à renforcer leur partenariat.
Un partenariat transmanche utilisera une technologie innovante de suivi acoustique sous-marin pour identifier les conditions environnementales préférées par quelques espèces halieutiques d’importance pour se développer. Le projet FISH INTEL, doté d’un budget de 4,1 millions d'euros dont 2,8 millions d'euros financés par le Fonds européen de développement régional via le Programme Interreg France (Manche) Angleterre, se concentrera sur une série de sites répartis sur les côtes du sud de l'Angleterre, du nord de la France et de la Belgique.
Faute de données facilement accessibles, le paysage de la recherche publique française dans le domaine des sciences et techniques de la mer restait flou. A la demande du Conseil National de la Mer et des Littoraux, le COMER (Comité spécialisé pour la recherche marine, maritime et littorale) et l’Ifremer se sont lancés dans un travail d’inventaire pour établir une cartographie plus précise du secteur grâce à l’expérimentation d’une nouvelle méthodologie.
Les scientifiques ont percé le secret de la couleur de la perle de l’huître de Polynésie, en remontant jusqu’à son origine génétique et en décryptant les voies de fabrication des pigments par les cellules du coquillage.
D’ici à 2100, de nombreuses proliférations de microalgues toxiques se maintiendront dans les eaux littorales européennes, et ce quel que soit le scénario climatique du GIEC. Des événements extrêmes, plus fréquents et plus intenses, rendront ces efflorescences plus imprévisibles. Elles impacteront davantage la biodiversité de notre écosystème littoral mais aussi les productions conchylicoles. C’est l’un des constats majeurs des équipes de l’Ifremer et de l’Université de Nantes impliquées dans le projet européen CoCliME qui a touché à sa fin.
Les pollutions humaines peuvent changer radicalement la composition du plancton marin. C’est le principal résultat d’une étude sur la rade de Brest publiée dans la revue Current Biology, une enquête scientifique et historique qui montre que la seconde guerre mondiale et l’agriculture intensive ont bouleversé cet écosystème fragile.
Pour ouvrir de nouveaux champs de recherche et apporter les connaissances et solutions attendues, l’Ifremer crée les « Chaires Bleues » de recherche. Ce nouveau dispositif s’inscrit dans le cadre du plan d’investissement scientifique exceptionnel de l’institut
Parce que nous sommes tous concernés par les enjeux liés à l’océan, l’Ifremer ouvre ses portes aux entreprises, salariés et artisans du secteur maritime, associations et ONG, citoyens et collectivités en les invitant à rejoindre la gouvernance de l’institut à travers son comité des parties prenantes (CPP). Au sein de cette nouvelle instance, l’institut veut donner voix au chapitre à tous les acteurs de la société civile.
Le concours Octo’pousse, dont l’objectif est d’accélérer la création d’une startup dans le domaine de l’Oceantech, est entré dans sa seconde phase : les 3 finalistes ont été sélectionnés par le jury en avril, et sont dorénavant en train de construire un projet de collaboration avec l’institut.
Le cœlacanthe, espèce emblématique en évolution, peut au moins vivre 100 ans, mais avec une période de gestation de 5 ans et une reproduction vers 55 ans. Ces résultats, tout juste publiés par des chercheurs de l’Ifremer et du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, bouleversent la connaissance de cette espèce : déjà classée en grand danger par l'UICN, elle est beaucoup plus vulnérable qu'on ne le pensait.
Pour la première fois à de telles profondeurs en Méditerranée, une équipe regroupant des scientifiques français, monégasques et italiens a pu analyser des déchets marins et des microplastiques jusqu’à 2200 m de fond. Résultat : les grands fonds sont des zones d’accumulation importante de nos déchets, avec un impact marqué sur la faune. Les scientifiques recommandent d’accroître les efforts de prévention, car cette pollution est impossible à éliminer dans des environnements aussi inaccessibles
Sur les quais de Boulogne-sur-Mer durant 4 jours, l’Ifremer s’ancre au cœur de la Fête de la Mer de la Côte d’Opale. 1er grand événement maritime post dé-confinement, ce rendez-vous conjugue un rassemblement de bateaux traditionnels mettant à l’honneur le riche patrimoine maritime et une maritimité innovante dans le domaine des sciences et technologies de la mer. L’Ifremer met le cap en invitant le public à découvrir un voyage aux multiples escales
C’est avec une très grande tristesse que les présidents d’INRAE, du Cirad, de l’Ifremer et de l’IRD, et leurs collectifs, ont appris le décès du Professeur Axel Kahn ce mardi 6 juillet.
L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et l’Ifremer font front commun pour mieux déceler les contaminants chimiques présents sur ses côtes françaises et contribuer à faire barrage à la pollution. Aujourd’hui, les deux partenaires tirent le bilan de 20 ans de surveillance et affûtent leur stratégie future.
Cet été, vous tomberez peut-être nez-à-nez avec une mer colorée en vert fluo, notamment sur le littoral du Morbihan ou de Loire-Atlantique. On peut trouver le phénomène esthétique mais les scientifiques de l’Ifremer soupçonnent un lien avec des mortalités de coquillages et de poissons. Prêtez vos yeux aux chercheurs et signalez-leur toute apparition suspecte pour les aider à mieux décrypter ces épisodes récurrents.
L'Ifremer vient de publier son rapport annuel d'activités 2020. L'objectif : partager les temps forts et les beaux succès de l'Institut avec la société civile en lui permettant de découvrir les principaux événements, programmes de recherche et partenariats qui ont marqué l'année 2020.
Un observatoire va être installé cet été dans un canyon sous-marin au large de la Bretagne, à 1000 mètres de profondeur. L’enjeu est de mieux connaitre et protéger les coraux d’eau froide, dont l’état de conservation est encore incertain : ils sont menacés par les activités humaines, et les scientifiques ont besoin de ce suivi en continu pour comprendre leurs modes de vie et de reproduction. La première mission en mer partira de Brest le 4 août, et certaines plongées seront retransmises en direct à Océanopolis entre le 14 et le 20 août.
Plus grand rassemblement international consacré à la conservation de la biodiversité, le Congrès mondial de la nature (IUCN) fait escale à Marseille, au Parc Chanot, du 4 au 11 septembre 2021. Institut spécialisé en sciences marines, l’Ifremer fait flotter l’étendard de la recherche en biodiversité marine au cœur de l’événement. Ses chercheurs iront à la rencontre du public au sein de l’espace Générations Nature et apporteront leur contribution aux débats du Forum. Carnet de bord détaillé.
À l'occasion du Congrès Mondial de la Nature qui se tient à Marseille du 3 au 11 septembre 2021, 6 établissements publics s’unissent sous le Dôme de la biodiversité, une demi-sphère de 150 m2 accessible au sein des Espaces Générations Nature. Le CNES, le Conservatoire du littoral, l’Ifremer, INRAE, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le MNHN proposent aux visiteurs de tous âges de s’immerger dans la problématique de conservation de la biodiversité. Entre ateliers, jeux et rencontres avec des scientifiques, projections et conférences, ce lieu d’échanges et de découvertes accueille scolaires, familles, décideurs ou encore congressistes.
SWEN Capital Partners, acteur de référence de l'investissement durable en non coté, annonce à l’occasion du Congrès mondial de la Nature de l’UICN à Marseille, le lancement de son second fonds d’impact européen, Blue Ocean avec pour ambition de lever 120 M€ pour financer des start-ups innovantes dédiées à la régénération de l’océan. L’Ifremer sera partenaire scientifique du fonds.
Pollutions chimique et plastique, dérèglement climatique, surpêche… L’océan est menacé par les activités humaines. La politique d’innovation de l’Ifremer a pour ambition de relever les défis auxquels notre société et l’océan sont ainsi confrontés et de faire de l’institut un moteur de la croissance bleue durable. Le sujet fera l’objet d’une table ronde mercredi aux Assises de l’économie de la mer à Nice.
Rendez-vous incontournable entre les acteurs de la vie scientifique et le grand public, la Fête de la science invite petits et grands à comprendre et à savourer la science. Comme chaque année, l’Ifremer se mobilise pour faire découvrir la recherche marine, ses activités et ses métiers dans les différentes régions et en Outremer.
La station d’essais de Sainte-Anne du Portzic, située en rade de Brest au pied de l’Ifremer, permet de tester différents types d’équipements innovants, notamment pour les énergies marines renouvelables, en se rapprochant des conditions réelles d’utilisation en mer. Exemple avec deux séries d’essais : la première vise à développer une éolienne flottante à axe vertical, la deuxième concerne un prototype de digue produisant de l’énergie à partir des vagues.
Les populations de coquilles Saint-Jacques en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc ont encore battu les précédents records d’abondance, confirmant la tendance favorable des dernières années. Tel est le résultat des dernières évaluations scientifiques de l’Ifremer, en appui aux gestionnaires de la pêche.
Le 25 octobre, l’Ifremer, le CNRS et l’IRD avec le soutien de la Plateforme Océan & Climat (POC) et la participation de Thomas Pesquet et de l’ESA, lancent un tour du monde digital des sciences océaniques et climatiques baptisé OneOceanScience. Des scientifiques du monde entier ont rejoint cette campagne internationale pour expliquer pourquoi les sciences océaniques sont essentielles pour mieux connaître et protéger l’Océan - « Why ocean science matters? » et relever le défi climatique.
La baisse de taille des sardines en Méditerranée est liée à une évolution de leur nourriture et de l’environnement du golfe du Lion. Tels sont les principaux résultats du projet scientifique Mona Lisa, mené par l’Ifremer en partenariat avec les pêcheurs. La restitution finale a lieu aujourd’hui à Sète.
L’expédition à la voile « Blue Observer » va contribuer à maintenir le niveau d’observation des océans grâce au réseau mondial Argo en déployant une centaine de flotteurs profileurs avec une faible empreinte carbone. Une première !
Dédiée à l’étude des mollusques marins, la station Ifremer de La Tremblade a été rénovée et agrandie avec l’appui de la Région Nouvelle-Aquitaine. Les recherches qui y sont menées visent au développement d’une aquaculture durable afin de protéger la santé des consommateurs, des animaux et de l’environnement. L’inauguration a lieu aujourd’hui.
3 questions à Benjamin Morga, chercheur en virologie au LGPMM à La Tremblade, et Caroline Montagnani, directrice adjointe de l’unité IHPE à Montpellier, qui ont coordonné le projet STAR.
Une équipe de scientifiques de l’Ifremer en collaboration avec plusieurs partenaires testent actuellement sur les côtes réunionnaises de nouveaux outils d’imagerie sous-marine pour cartographier finement les récifs coralliens, mieux connaître leur biodiversité et évaluer leur état de santé.
Une femelle qui devient male, c’est fréquent chez les jeunes bars. Une expérience menée par l’Ifremer sur plus de 2000 individus a permis de comprendre les mécanismes génétiques en jeu dans cette réversion sexuelle liée à la température de l’eau. Les résultats, publiés aujourd’hui dans la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America), soulignent le risque induit par le changement climatique pour la pérennité de l’espèce dans le milieu naturel.
Le Centre national d’études spatiales (CNES) et l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ont renouvelé vendredi leur accord-cadre de coopération pour la période 2022-2026. L’enjeu majeur est de progresser dans notre connaissance de l’océan grâce aux outils déployés dans l’espace.
L'Ifremer lance la deuxième édition de son concours Octo'pousse. Objectif : accompagner un(e) porteur(se) d’un projet innovant pour le booster au sein de l’Ifremer et créer une start-up !
Depuis le mois de juillet dernier, 4 associations de surfeurs, nageurs et plongeurs de la côte Atlantique et de Méditerranée testent le kit d’échantillonnage de contaminants chimiques mis au point dans le cadre du projet CURL. Porté par l’Ifremer, Surfrider Fondation Europe, le CNRS et l’Université de Bordeaux, ce projet original de sciences participatives veut permettre aux pratiquants d’activités nautiques de savoir s’ils sont exposés à des substances chimiques en mer et dans quelle mesure cela peut impacter leur santé.
21 millions d'euros vont être investis sur 8 ans pour développer la contribution française au réseau Argo.
A l’occasion du One Ocean Summit, l’Ifremer et SWEN Capital Partners renforcent leur partenariat pour financer les start-ups spécialisées dans la régénération de l’Océan à travers le fonds d’investissement Blue Ocean.
Chaque jour, l’Ifremer et ses partenaires* collectent, analysent, utilisent et partagent des milliers de données sur les milieux marins et leur santé. Ces données sont aujourd’hui disponibles via le système d’information optimisé Surval accessible depuis le site internet data.gouv.fr. L’ouverture de ces données à la société répond aux engagements de l’Ifremer en tant que signataire de la Charte d’ouverture à la société et s’inscrit dans le cadre du deuxième Plan national pour la science ouverte.
Une augmentation des prises accidentelles de dauphins est observée depuis 2016 dans le golfe de Gascogne. Les causes de cette progression restent mal connues. Le projet de recherche Delmoges, porté par l’Ifremer, La Rochelle Université et le CNRS, vise à mieux comprendre les interactions entre dauphins et activités de pêche pour mieux identifier les solutions qui diminueront ces captures accidentelles. Le projet proposera différents scénarios de gestion en évaluant leur efficacité sur la réduction des captures accidentelles et leur impact sur l’activité économique. La réunion de lancement a eu lieu hier.
Trois questions à Laure Simplet, géologue à l’Ifremer et spécialiste des granulats marins.
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la transition écologique, de l’agriculture et de la recherche ont confié en 2020 à INRAE et l’Ifremer le pilotage d’une expertise scientifique collective sur les impacts de ces produits sur la biodiversité et les services écosystémiques, depuis leurs zones d’épandage jusqu’au milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Les conclusions de cette expertise, présentées ce 5 mai lors d’un colloque public, confirment que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins – notamment côtiers – sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations d’organismes terrestres, aquatiques et marins. La contamination tend néanmoins à diminuer pour les substances interdites depuis plusieurs années.
Dans quelle mesure les oiseaux, insectes et autres organismes vivants sont-ils affectés par les pesticides ? Quel est l’effet de ces substances sur des services aussi essentiels que la pollinisation ou la lutte biologique contre les ravageurs ? Une expertise scientifique collective INRAE-Ifremer livre des enseignements actualisés sur l’impact des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et sur les services que les écosystèmes rendent à la société. Elle identifie des pistes pour les réduire. Fruit de deux ans de travaux d’un collectif pluridisciplinaire, elle a été réalisée à la demande des ministères en charge de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche, et s’est intéressée à tous les milieux : air, terres, eaux douces et marines.
Depuis quelques années, les scientifiques observent sur nos côtes l’apparition de microalgues toxiques habituellement tropicales. Est-ce un signe du changement climatique ? Les microalgues toxiques endémiques risquent-elles de proliférer davantage dans le futur ? A l’Ifremer, ces phénomènes sont surveillés de près pour mieux protéger les citoyens et la biodiversité marine.
Le ICES Journal of Marine Science, journal scientifique de renom, vient d’ouvrir ses colonnes à l’étude de deux chercheurs de l’Ifremer – Paul Marchal et Youen Vermard- qui ont développé une nouvelle méthode croisant de manière inédite des jeux de données du Système d’Informations Halieutiques de l’Ifremer, pour analyser plus finement les interactions entre stratégie des pêcheurs et évolution des ressources dans le secteur des pêcheries mixtes en Manche orientale.
Du 27 juin au 1er juillet 2022, Lisbonne, capitale historique des grandes découvertes maritimes, deviendra le port d’attache de la seconde Conférence des Nations Unies sur les océans. Une délégation de l’Ifremer participera pour la première fois à l’événement.
Une équipe de l’Ifremer vient de découvrir des mécanismes-clés qui régissent les interactions entre les phages, ces virus-prédateurs, et leurs proies, des bactéries du genre Vibrio, responsables de mortalités chez les huîtres creuses. Un premier pas essentiel pour savoir si les phages peuvent être utilisés pour de nouvelles thérapies durables et écoresponsables contre ces bactéries.
Alors que les coraux sont fragiles face au dérèglement climatique, des scientifiques de l’Ifremer ont découvert que certains coraux dits « chimères » résistent mieux aux changements de leur environnement, notamment de température, que leurs congénères ordinaires.
Du 17 au 23 septembre 2022 aura lieu le colloque de Cerisy. Pendant ces six jours, des acteurs du monde maritime ouvriront des pistes de réflexions sur les enjeux marins. L’Institut répond présent, via une intervention de François Houllier, Président directeur général de l’Ifremer, lors d’une table ronde portant sur la thématique « Pêche, biodiversité marine et sécurité alimentaire », prévue le mardi 20 septembre.
Le 31 août, les scientifiques de la campagne ChEReef*, pilotée par l’Ifremer, ramèneront à terre des coraux d’eau froide prélevés à 800 m de profondeur au large de la Bretagne. Maintenus vivants dans des aquariums sous pression, ces coraux méconnus seront conservés à Océanopolis (Brest) où ils seront soumis à différentes conditions de température et d’acidité. Cette expérience inédite permettra d’estimer leur capacité d’adaptation face au changement climatique. L’équipe de ChEReef a également mené d’autres expériences en mer pour évaluer les impacts du chalutage de fond sur ces organismes marins.
Depuis fin août, des jeunes thons de 200 à 500 g mesurant une vingtaine de centimètres, sont observés le long des côtes françaises de Méditerranée. Il est important de les laisser à la mer pour qu’ils puissent contribuer au renouvellement de la population encore fragile.
Le 30 Septembre 2022 se déroulera une nouvelle édition de la Nuit européenne des chercheur·e·s, dans différentes villes de France. La thématique cette année ? L’imprévu. De quoi surprendre les visiteurs avec des anecdotes de recherche ou tout ne se passe pas toujours exactement selon le plan initial ! Comme chaque année, l’Ifremer se mobilise et participe à l’évènement. Cette année, nous serons présents à Brest et à Boulogne-Sur-Mer.
Le rendez-vous mondial des spécialistes de l’imagerie marine « Marine Imaging Workshop » s’ancre à Brest du 3 au 6 octobre 2022, à l’invitation de l’Ifremer, organisateur de cette quatrième édition de l’événement qui se déroule à Océanopolis. Une centaine d’experts fera le point sur ce secteur dont les avancées ne cessent d’éclairer les océans sous un jour nouveau. Le projet BLUEREVOLUTION porté par l’Ifremer et ses partenaires en apporte une nouvelle illustration.
Depuis un demi-siècle, l’Ifremer est ancré dans l’océan Pacifique, grâce à ses deux implantations en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’à la capacité de projection de la Flotte océanographique opérée par l’institut. Par ses recherches et l’appui scientifique à l’activité socio-économique locale, l’Ifremer s’est imposé comme un partenaire référent dans le domaine des sciences et techniques marines, tant pour les collectivités régionales que pour les partenaires internationaux du plus grand océan du monde.
Dans le cadre du projet européen Fish Intel réunissant des équipes françaises, anglaises et belges, l’Ifremer réalise depuis le mois de mai des missions de marquage de bars, de lieus jaunes et de langoustes sur les côtes bretonnes et normandes avec l’appui des pêcheurs locaux.
L’Ifremer a accueilli pour la première fois Hervé Berville, Secrétaire d’État chargé de la mer, à l’occasion de son déplacement dans le Finistère. Après un temps de visite du centre et d’échange sur les enjeux actuels et futurs de l’institut, François Houllier, Président-directeur général de l’Ifremer, et Hervé Berville ont signé la nouvelle convention cadre relative au soutien financier apporté par l’État à l’Ifremer en matière de collecte de données et d’expertise halieutique.
Pour la deuxième édition du concours d’innovation de l’Ifremer, Octo’pousse, le jury a retenu cette année le projet DEESS. Son objectif ? Développer un essaim de micro-drones sous-marins qui réalisent en stéréo une cartographie des fonds marins, pour mieux connaître la biodiversité de leurs écosystèmes.
Une équipe de l’Ifremer révèle, dans la revue internationale Global Change Biology, que les récifs d’hermelles gagneront du terrain en Europe à la faveur du changement climatique. Leur superficie en Europe pourrait augmenter de 27,5% vers le nord jusqu’aux frontières de l’Ecosse. Ces récifs qui protègent le trait de côte contre l’érosion et abritent une grande biodiversité, pourraient néanmoins se fragmenter voire disparaitre dans certaines zones, notamment dans les Pertuis charentais.