Colloque scientifique sur les microalgues toxiques et les cyanobactéries

Plus d’une centaine de participants seront réunis du 31 mars au 2 avril à l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) pour la conférence du Groupement de Recherche (GdR) Phycotox et du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) Cyano.
A cette occasion, ils présenteront leurs travaux de recherche et discuteront du montage de projets communs. Ces travaux étant totalement en phase avec les recherches menées au niveau international, des invités venant du Portugal, d’Italie, d’Allemagne et d’Australie sont également attendus.

Microalgues toxiques et cyanobactéries

Les microalgues sont le premier maillon de la chaîne alimentaire dans l’écosystème marin et produisent une molécule d’oxygène sur deux que nous respirons. Sur les quelques milliers d'espèces connues à travers le monde, une centaine est considérée comme toxique. Elles le sont notamment par la production de toxines dangereuses pour la faune marine et pour l'alimentation humaine. Les phénomènes d’efflorescences de microalgues toxiques, en rendant les coquillages impropres à la consommation et donc en entraînant des arrêts de commercialisation, peuvent avoir des conséquences économiques importantes. Les cyanobactéries, plus connues pour causer des problèmes en eau douce, ont engendré de nouvelles approches de remédiation qui pourraient également inspirer le domaine des micro-algues toxiques marines.

Comme l’ont constaté Drs Philipp Hess et Hélène Hégaret, respectivement pilote Ifremer et CNRS du GdR Phycotox, « ce colloque est le premier qui rassemble à l’échelle nationale les recherches en amont de la surveillance réglementaire du REPHY1. Il réflète les activités des nombreuses équipes qui travaillent dans ce domaine et permettra de trouver des synergies dans le domaine de la recherche sur cette thématique d’importance sanitaire et économique ».

1 Réseau national de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines créé par l’Ifremer en 1984. Il a pour objectifs d’observer l’ensemble des espèces de microalgues des eaux côtières et de surveiller plus particulièrement les espèces produisant des toxines dangereuses pour les consommateurs de coquillages.

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