L’Ifremer et l’Institut Agro signent un accord-cadre pour répondre aux enjeux des écosystèmes de la mer et de la terre
Le vendredi 21 octobre 2022, Anne-Lucie Wack, directrice générale de l’Institut Agro, et François Houllier, PDG de l’Ifremer, se sont retrouvés sur le campus rennais de l’Institut Agro pour signer leur premier accord-cadre de collaboration.
Cet accord consolide des synergies de longue date entre l’Ifremer et le pôle Halieutique de l’Institut Agro. Il ouvre plus largement le champ des possibles sur les questions et les activités de formation et de recherche liées à l’eau, aux océans et à la terre.
« Afin de mieux comprendre et répondre aux enjeux du continuum terre-mer, cet accord marque notre volonté de coopérer pour porter une vision d’ensemble de notre environnement et des ressources naturelles. Il apparaît aujourd’hui indispensable de prendre en compte les interactions entre le milieu terrestre et le milieu marin afin d’accompagner le développement durable des activités agricoles et marines. Cet accord assurer la mise en commun d’expertises et de moyens complémentaires, de la surveillance du milieu marin et du littoral à l’accompagnement de la transition agro-écologique. » explique François Houllier, PDG de l’Ifremer.
« L’Institut Agro est la Grande école de référence pour la formation des cadres pour les secteurs de la pêche et l’aquaculture, avec sa spécialisation d’ingénieur(e) agronome en Sciences halieutiques et aquacoles, qui n’est dispensée dans aucune autre école agro. Cette formation se nourrit des avancées de la science dans ce domaine et notre accord cadre avec l’Ifremer vient sceller et renforcer nos synergies pour être capable de répondre aux attentes de la société en termes de biodiversité marine, de pêche et aquaculture éthique, ou de produits sains et durables. » explique Anne-Lucie Wack, directrice générale de l’Institut Agro.
Suite à cette signature, François Houiller, PDG de l’Ifremer, Anne-Lucie Wack, Directrice générale de l’Institut Agro, et Philippe Mauguin, PDG de l’INRAe, ont signé un accord tripartite actant la création de l’unité mixte de recherche (UMR) DECOD - Dynamique et durabilité des écosystèmes de la source à l’océan. L’UMR DECOD vise à s’intégrer très prochainement dans les espaces publics dédiés aux sciences citoyennes.
Pour en savoir plus sur l’UMR DECOD : https://www.umr-decod.fr/fr
À propos de l’Institut Agro
Créé en janvier 2020, l’Institut Agro est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement (statut EPSCPGrand Établissement). Il regroupe trois écoles : l’Institut Agro Montpellier (ex. Montpellier SupAgro), l‘Institut Agro Rennes-Angers (ex. Agrocampus Ouest), et l’Institut Agro Dijon (ex. AgroSup Dijon), offrant une palette étendue de formations initiales et continues (cursus ingénieur, master, doctorat, licence pro). Il compte 4500 étudiants (dont 2500 ingénieurs et 450 doctorants), 1380 personnels (dont 300 enseignants-chercheurs), 6 campus, 3 domaines expérimentaux agricoles, 39 unités mixtes de recherche, une fondation, 19 chaires et un incubateur d’entreprises. L’Institut Agro assure également une mission d’appui aux 800 établissements de l’enseignement technique agricole. Le budget consolidé de l’Institut s’élève à 136 M€. L’Institut Agro couvre l’ensemble des thématiques et filières du végétal et de l’animal, y compris la vigne et le vin, l’horticulture, l’halieutique et le paysage.
À propos de l’Ifremer
Reconnu dans le monde entier comme l’un des tout premiers instituts en sciences et technologies marines, l’Ifremer s’inscrit dans une double perspective de développement durable et de science ouverte. Il mène des recherches, innove, produit des expertises pour protéger et restaurer l’océan, exploiter ses ressources de manière responsable, et partager les connaissances et les données marines afin de créer de nouvelles opportunités pour une croissance économique respectueuse du milieu marin. Présents sur toutes les façades maritimes de l’hexagone et des outremers, ses laboratoires sont implantés sur une vingtaine de sites dans les trois grands océans : l’océan Indien, l’Atlantique et le Pacifique. Pour le compte de l’Etat, il opère la Flotte océanographique française et ses 1500 chercheurs, ingénieurs et techniciens, font progresser les connaissances sur l’une des dernières frontières inexplorées de notre planète.