L’Ifremer agit pour lutter contre le déclin de la biodiversité marine
En mer comme à terre, des solutions pour enrayer l’érosion de la biodiversité existent Deux articles publiés cette semaine par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) font la part belle aux efforts des équipes de l’Ifremer. Focus science : comment cultiver durablement la mer et accélérer l’inventaire de la biodiversité des grands fonds.
Ces contributions de l’Ifremer font partie de la première série d’articles de la campagne « La science pour un monde durable » que la FRB portera chaque mois jusqu’en octobre 2020 aux côtés de ses membres fondateurs – dont l’Ifremer - et l’alliance AllEnvi. Une quarantaine de solutions et de leviers d’action contre le déclin de la biodiversité seront ainsi valorisés au fil de la campagne.
Lire le communiqué de presse de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité : La recherche française porteuse de solutions pour lutter contre le déclin de la biodiversité
16 mars 2020 - #ScienceDurable
Permaculture de la mer : relever le défi de la demande toujours croissante des produits issus de la mer
Cultiver durablement la mer comme on cultive durablement la terre devient possible grâce à l’aquaculture multi-trophique intégrée. « Cette technique, proche à bien des égards de la permaculture, souligne Myriam Callier chercheuse à l’Ifremer, permet de recycler les nutriments rejetés par les poissons d’élevage grâce à d’autres espèces qui pourront à leur tour être valorisées. »
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18 mars 2020 - #ScienceDurable
L’ADN environnemental au secours de la biodiversité des fonds marins
Sur environ 1.8 millions d’espèces décrites à ce jour, moins de 250 000 sont marines. Or, les dernières estimations suggèrent que 60 à 80 % de la biodiversité de notre planète se cache en fait sous la surface des océans. Largement méconnue et difficile d’accès, cette biodiversité phénoménale n’échappe pas aux impacts des activités humaines. Pour connaître davantage et donc mieux protéger ces espèces et leurs milieux de vie, l’Ifremer a lancé en 2016 le projet Pourquoi pas les abysses ?. Objectif : accélérer l’inventaire des espèces qui peuplent les grands fonds marins grâce à l’ADN environnemental.