Anchois et sardines au rendez-vous dans le golfe de Gascogne
La campagne d’évaluation Pelgas s’est achevée lundi 27 mai. Voici un premier aperçu des tendances de biomasse des poissons pélagiques dans le golfe de Gascogne. L’anchois et la sardine sont dans la moyenne habituelle dans une fourchette haute pour le premier, plus basse pour la deuxième.
Retour à la case départ pour le navire océanographique Thalassa le 27 mai à Brest, après avoir sillonné pendant un mois le golfe de Gascogne dans le cadre de la campagne Pelgas (Pélagiques Gascogne).
Les niveaux d’anchois restent élevés comme l’an dernier, avec une biomasse qui devrait être à nouveau au-dessus de la moyenne. Pour la sardine, les niveaux sont visiblement aussi dans la moyenne, mais plutôt sur une fourchette basse.
Au niveau de la distribution, la partie sud du golfe de Gascogne, des côtes espagnoles à l’estuaire de la Loire, reste fortement dominée par l’anchois (voir graphique ci-dessous). Un anchois qui est aussi remonté plus au nord que d’habitude, avec des détections plutôt inhabituelles jusqu’aux côtes bretonnes.
La sardine était moins démonstrative. Sa présence était notamment assez faible sur les zones en bordure du plateau continental, là où les plus gros individus sont parfois détectés. Des analyses complémentaires permettront de savoir comment les classes d’âge de la population de sardine se répartissent.
Un fait marquant cette année est l’apparition sur le plateau d’espèces du large inattendues sur ces zones du nord-ouest du golfe de Gascogne: poisson lanterne, merlan bleu ou encore krill.
Précisions sur ces premiers résultats par les 2 chefs de mission:
Compléments sur les objectifs de la campagne Pelgas dans le communiqué de presse ci-contre.