Près de 150 personnes, scientifiques et acteurs de la mer et du littoral, sont attendues au colloque du programme LITEAU du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, avec le soutien de l’Ifremer et de l’Agence Nationale de la Recherche. Il se tiendra les 14 et 15 janvier 2016 au Centre Ifremer Bretagne à Plouzané près de Brest.
Le colloque sera l’occasion d’échanger autour des relations évolutives entre les dynamiques de l'observation de la mer et du littoral, et la recherche multidisciplinaire, en appui aux politiques et aux acteurs publics. On y discutera notamment des nouveaux modes de production des connaissances, tels les programmes de sciences participatives auxquels tout un chacun peut contribuer.
Le CNRS, l’Université de Guyane et l’Ifremer ont annoncé mercredi 27 janvier 2016 en conférence de presse, organisée à l’Université, la création d’une nouvelle unité mixte de service et de recherche en Guyane, le LEEISA : laboratoire Ecologie, Evolution, Interactions des Systèmes amazoniens.
Harengs, cabillauds, églefins, merlans … Après un mois en mer (du 19 janvier à Brest au 19 février 2016 à Boulogne-sur-Mer), à bord du navire océanographique Thalassa, les scientifiques de l’Ifremer ont présenté samedi, 20 février, à Boulogne sur Mer les résultats préliminaires d’IBTS, la campagne européenne d’évaluation des stocks de poissons en mer du Nord et en Manche.
Les micro-plastiques pourraient bientôt menacer les huîtres et d'autres mollusques marins, selon une étude publiée le 2 février 2016 dans le magazine américain PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences)i. L’étude a été réalisée par le LEMAR / Laboratoire des Sciences de l’Environnement Marin (UMR CNRS-UBO-IRD-Ifremer), le Cedre et l’ILVO (Belgique).
La 26ème Réunion annuelle de la Société de toxicologie et de chimie environnementales (SETAC Europe), qui aura lieu du 22 au 26 mai à la Cité des Congrès à Nantes (France), rassemblera 2.000 scientifiques originaires de plus de 60 pays qui discuteront des derniers développements des sciences de l'environnement. Avec un programme impressionnant de 1.800 prestations réparties en plus de 77 sessions d'affichage et de pésentations orales, il s'agit de la plus importante réunion internationale annuelle de ce type en Europe.
Depuis 2007, les scientifiques de l’Ifremer et les pêcheurs professionnels mènent conjointement la mission PELGAS dont l’objectif est d’estimer la biomasse de petits poissons pélagiques (anchois, sardine, sprat, chinchard, maquereau…) dans le golfe de Gascogne.
Les échanges gazeux sont constants entre l’atmosphère et l’océan. L’océan absorbe ainsi une partie du CO2 atmosphérique et contribue à réguler le climat à l’échelle mondiale.
OCEANEXT, conférence pluridisciplinaire organisée en amont des Journées Scientifiques de l’Université de Nantes, se tiendra du 8 au 10 juin 2016 à Nantes. Elle réunira plus de 200 experts internationaux d’horizons disciplinaires variés (biologie, économie, géographie, droit, sociologie, ingénierie…), et spécialistes des services rendus par les écosystèmes marins, de l’exploitation durable des ressources marines et côtières et/ou de la gouvernance des espaces littoraux et marins.
Université d’été internationale MeioScool 2016 :
du 27 juin au 1er juillet à l’IUEM, Plouzané (29)
Soirée grand public : « Impro Infini touche le fond ! »
le 29 juin à 20h30 au Cabaret Vauban de Brest
On pensait que les champs de nodules, ces réservoirs de minerais situés à 4000 mètres de profondeur, étaient quasiment dépourvus de biodiversité : il n’en est rien. Dans ces plaines abyssales, se trouve une faune particulièrement diversifiée : les zones avec nodules abritent même encore plus de biodiversité que celles sans !
La Polynésie française et l'Ifremer ont signé le mercredi 10 août 2016 le renouvellement pour 5 ans de leur convention cadre. Le centre Ifremer du Pacifique, situé à Vairao dans la presqu'île de Tahiti, poursuivra ainsi son travail d'appui au développement des filières marines locales.
Les prochaines marées d’équinoxe (17 au 20 septembre) seront parmi les plus fortes de l’année. L'ARS Bretagne et l'Ifremer rappellent à cette occasion les recommandations de bonnes pratiques quant à la pratique de la pêche à pied de loisir.
Le cycle de conférences grand public du Centre Ifremer Bretagne démarrera le 16 novembre avec « Mini-Labo in situ pour veiller sur l’océan » et s’achèvera le 14 juin avec la découverte des hermelles, petits vers marins architectes de nos côtes.
Le kick-off meeting du projet Popstar s'est tenu le 13 octobre 2016, à l'Aquarium Mare Nostrum de Montpellier.
Pour mieux connaître la sole, le programme SMAC (Sole de Manche Est : Amélioration des Connaissances pour une meilleure gestion du stock) prévoit de marquer 5 000 poissons d’ici 2019. Porté par l’Ifremer, ce programme est le fruit d’une collaboration poussée entre professionnels de la pêche et scientifiques.
L’équipe de géologues marins est de retour de la campagne en mer MARGATS dont le but était l’exploration scientifique de la structure interne du plateau de DEMERARA au large de la Guyane après avoir donné une conférence à l’université de Guyane.
La 35ème édition de la Coupe de l’America débutera en mai 2017. En attendant, Groupama Team France, mené par le skipper Franck Cammas, réalise des essais en rade de Brest et bénéficie de modèles de prévisions des courants marins fournis par l’Ifremer. Les essais ont débuté cet été et se termineront le 18 décembre 2016. Dans le cadre d’un partenariat, l’Ifremer met au service de Groupama Team France son modèle numérique hydrodynamique MARS 3D qui permet d’avoir accès aux conditions hydrologiques (température et salinité) et aux données de courantologie de la rade et du goulet de Brest, que ce soit pour des périodes passées ou pour des prévisions.
Du 8 au 10 juin 2016 à la Cité des Congrès de Nantes, 200 participants sont attendus lors de la conférence OCEANEXT.
Comment exploiter les grands fonds de façon durable si nous les connaissons peu ? C’est ce que pointe une nouvelle publication de l’European Marine Board à laquelle l’Ifremer a contribué. Cette publication appelle à plus d’efforts dans la recherche océanographique des eaux profondes, afin de mieux gérer collectivement l’exploitation future des ressources vivantes et non-vivantes qui s’y trouvent.
L’équipe scientifique internationale de pilotage d’Argo vient de publier un article dans la revue Nature Climate Change intitulé « Quinze ans d’observations de l’océan avec le réseau global Argo ». Depuis l’année 2000, grâce aux déploiements successifs de plus de 10 000 flotteurs, il est devenu possible de mesurer avec une couverture mondiale et en temps réel, la température et la salinité des 2000 premiers mètres de l'océan. L’article fait le point sur les avancées réalisées grâce au programme Argo dans l’observation et la compréhension du rôle crucial de l’océan sur le climat de la planète. Les évolutions d’Argo attendues au cours de la prochaine décennie sont également abordées.
Le 1er février 2016, Magali Duval a été nommée chef de la station de la Réunion, responsable de l'unité de recherche et déléguée de l’Ifremer dans l’Océan Indien. Ingénieur de recherche en environnement côtier, Magali Duval travaille depuis 2007 à l'Ifremer. Elle est en poste à la Réunion depuis 2012.
En dix ans en Méditerranée, la biomasse des sardines a été divisée par trois, passant de plus de 200 000 tonnes à moins de 67 000 tonnes. On retrouve ces mêmes proportions chez les anchois. Mais où ces petits poissons - également appelés « petits pélagiques » - sont-ils donc passés?
Virus, bactéries, parasites… Depuis plusieurs années, la conchyliculture européenne subit des mortalités massives. Comment prévenir et contrôler les maladies des coquillages (huîtres, moules, palourdes…) ? Dans ce contexte, et après deux jours de réunion avec les 21 partenaires issus de 10 pays, l’Ifremer a lancé le 6 avril 2016 à Nantes le projet européen VIVALDI. Ce lancement a été piloté par Isabelle Arzul, coordinatrice du projet VIVALDI et chercheure au Laboratoire de Génétique et Pathologie des Mollusques Marins à la station Ifremer La Tremblade (Charente Maritime).
Sargasse, huître japonaise, caulerpes, crépidule, poisson lapin… autant d’espèces animales ou végétales qui colonisent nos côtes et nos estuaires.
Le lidar flottant du projet BLIDAR démarre sa campagne de validation en mer de 6 mois en Méditerranée. Ce test en mer conclut un programme R&D français de deux ans porté par deux PME, Eolfi et nke Instrumentation, et deux instituts de recherche, l’Institut Carnot Ifremer Edrome et l’IRSEEM.
Première internationale, le colloque vise à identifier les avancées récentes et les défis à relever pour mieux prendre en compte l’homme dans les évaluations scientifiques en appui aux politiques encadrant les activités maritimes : pêche, aquaculture, énergies renouvelables, ressources minérales, transport, aménagement du littoral,…
Fin mai 2016, l’Ifremer a participé à un atelier de travail en Corée du Sud sur les technologies sous-marines. L’objectif d’ici 2022 : accompagner l’institut sud-coréen KIOST dans la construction de son premier sous-marin habité qui pourra descendre jusqu’à 6500 mètres de profondeur.
Mortalités des moules bleues : précisions suite à l'acceptation d'une publication relative à un aspect du phénomène
Pendant les Fêtes Maritimes de Brest 2016, le public pourra visiter le navire océanographique Thalassa de l’Ifremer tandis que le « Quai des sciences », proposera des animations sur le thème « Océan et climats ».
Comment les matériaux composites utilisés pour les infrastructures marines vieillissent‐ils en mer ? Quels types de matériaux innovants les industriels choisiront pour garantir la longévité des coques de bateaux ? Les matériaux biodégradables (fibre de lin, liège, herbiers marins …), développés actuellement, sont‐ils suffisamment résistants en milieu marin ?
L’Ifremer organise chaque année dans le golfe de Gascogne la campagne NURSE dont l’objectif est de mieux connaître le fonctionnement et l’état de santé des nourriceries côtières, ces écosystèmes où se développent les jeunes poissons.
Décrypter le processus de formation de la perle de culture polynésienne grâce à un travail de sélection génétique à l’échelle expérimentale, c’est possible ! Des scientifiques l’ont montré dans un article publié en juillet 2016 dans la revue internationale Animal Genetics, et dont l’auteur principal travaille au Centre Ifremer du Pacifique.
Malgré les progrès techniques, dresser une cartographie précise et globale des habitats des fonds marins reste un défi du fait de leur difficulté d’accès et de l’immensité des mers. Depuis 2008, l’Ifremer participe au projet EUSeaMap visant à établir une carte des habitats benthiques des eaux européennes.
50 projets ont été mis en œuvre depuis 5 ans dans le cadre du dispositif Captiven. Objectif : transmettre les innovations portant sur la surveillance des risques naturels, l’évaluation des impacts des changements globaux, la gestion des ressources naturelles et l’appui aux écoprocédés aux entreprises (PME, TPE et ETI). Un bilan de Captiven sera présenté le 30 novembre lors du salon Pollutec à Lyon.
Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et François Jacq, Président-Directeur général de l’Ifremer, ont signé jeudi 8 décembre au Siège du CNES à Paris, un accord-cadre de coopération sur le thème de l’espace au service de la connaissance du milieu marin.
En décembre 2015, les techniques et algorithmes de reconstruction 3D développés par les ingénieurs de l’Ifremer pour perfectionner l’observation du champ hydrothermal Lucky Strike ont permis de produire un modèle visuel haute résolution 3D d’une source hydrothermale de cette zone, appelée Tour Eiffel. Les images, issues de la caméra principale HD du ROV Victor 6000, ont été réalisées d’après une trajectoire bien définie, permettant de couvrir entièrement la structure de la cheminée. L’innovation réside dans la reconstruction géoréférencée à partir d’images successives d’une seule caméra en déplacement (« structure-from-motion »).