Un article, publié le 9 janvier dans Nature Communications, montre que les hydrates de méthane présents en mer Noire sont en train de fondre à cause de la diffusion du sel dans les sédiments. Cette dissociation pourrait libérer de grandes quantités de méthane dans la colonne d'eau et potentiellement dans l’atmosphère, augmentant les risques d’avalanches sous-marines et l'acidification de la mer Noire.
Campagne océanographique en Manche-Mer du Nord : après 20 jours de campagne, le Thalassa rentre au port de Boulogne-sur-Mer avec des données nécessaires pour mieux comprendre l’évolution des communautés de poissons.
L’Anses et l’Ifremer renforcent leur collaboration autour des contaminants des produits de la pêche et de la santé des poissons et des mollusques.
La qualité des eaux littorales de Méditerranée s'améliore globalement d'année en année et l'évaluation de la faune qui peuple les fonds marins et d'éventuelles contaminations, est régulière et obligatoire. Ce 21 mars et jusqu'au 12 avril, 5 scientifiques embarquent à bord du navire de recherche de l'Ifremer, L'Europe, pour mener de nouvelles mesures et assurer le suivi imposé par les directives européennes visant à évaluer la qualité des masses d'eaux.
Traversant l’Atlantique dans le sillage de L’Hermione, plus de 30 élèves du Lycée maritime et aquacole de La Rochelle ont mené une mission scientifique de prélèvement de micro-algues.
Il y a peu, la crépidule, singulier escargot de mer, envahissait nos côtes. De 20 000 tonnes en 1995, le stock en rade de Brest aurait grimpé jusqu’à 120 000 tonnes avant de revenir à son niveau des années 1990. Comment expliquer de telles variations ? La crépidule, fléau ou espèce stimulante pour la biodiversité des fonds marins ?
Rouge, brun, vert… Avec le soleil printanier et le réchauffement de l’eau, la mer peut se colorer sous l’effet de la prolifération du microphytoplancton, ces microalgues dont certaines sont nuisibles ou toxiques. On parle dans ce cas de HAB (Harmful Algal Bloom). La quantité totale de phytoplancton est en baisse en Manche depuis 20 ans comme le montrent les mesures in situ et les suivis par satellite.
Quelques tendances sur les niveaux de poissons pélagiques, comme l’anchois et la sardine, suite à la campagne PELGAS qui s’est tenue dans le Golfe de Gascogne du 28 avril au 1er juin.
Un déploiement inédit d’outils de mesure a eu lieu jusqu’au week-end dernier en baie de Concarneau. L’objectif de cette mission scientifique étant de mieux comprendre l’origine et la formation, entre 3 et 6 km de nos côtes, de ce champ de cratères sous-marins, des « pockmarks », dont certains ont l’air toujours actifs.
La mise en place de la Flotte Océanographique Française unifiée s’est accompagnée d’un travail de prospective sur les engins d’intervention en grands fonds, au vu notamment de l’âge du submersible Nautile (34 années de service) qui impose, pour que l’engin soit maintenu, des travaux de modernisation importants.
Que ce soit sur le volet côtier ou profond, l'Ifremer participe au projet Marha (Marine habitats), coordonné par l'AFB pour une durée de 8 ans.
Sur décision du Conseil des Ministres du 19 septembre 2018, François Houllier a été nommé président-directeur général de l'IFREMER. Il quitte la présidence de Université Sorbonne Paris Cité, poste qu'il a occupé après avoir été président-directeur général de l'INRA.
Verdict de l’évaluation 2018 de l’Ifremer : la situation est excellente pour les stocks de coquille Saint-Jacques en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc. Les records de 2017 sont largement battus.
L'Ifremer participe activement à la Sea Tech Week du 8 au 12 octobre à Brest. Thème central de cette édition: les bioressources marines.
L’observation et l’acquisition de données scientifiques, en série temporelle, sur le long terme et en de multiples points, conditionnent notre niveau de connaissances de l’océan. « On en saurait moins sur lui que sur la surface de la lune », lit-on souvent. Une raison à cela, les premiers réseaux d’observation automatisés ont été mis en place il y a seulement 40 ans. La thématique est donc récente mais se déploie aussi vite que les bonds technologiques et les moyens financiers le permettent. Pour la communauté scientifique européenne et internationale, désireuse d’être en capacité de répondre aux questions liées aux changements en cours, il y a urgence à mieux maîtriser ces données et à se coordonner. Cette question sera au cœur du colloque organisé conjointement par les Infrastructures de Recherche JERICO-NEXT, EMSO-ERIC, ATLANTOS et ENVRIplus, qui regroupe une centaine de personnes.
Une équipe française de chercheurs de l’IRD, de l’Université de Nantes, du CNRS/Cerfacs et de l’Ifremer, a étudié la mortalité historique des huîtres adultes liée à la variabilité climatique observée le long de la côte atlantique française entre 1986 à 2015. Les résultats de cette étude ont été publiés le 9 octobre dans la revue Environmental Research Letters.
Le dernier rapport du GIEC montre l’urgence de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Un article publié dans Nature Climate Change aujourd’hui confirme cette nécessité, avec des prévisions sur les courants marins profonds en Atlantique Nord à l’horizon 2100. Une publication du Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (LOPS – UBO/CNRS/IRD/ Ifremer).
Il a vraiment une drôle d’apparence et ne mesure que quelques millimètres. Le nématode Oncholaimus dyvae vit à 1700 mètres de profondeur sur le site baptisé Lucky Strike, au sommet d’un volcan. Il y a trouvé les bons partenaires pour assurer sa survie, voici l'histoire d'une symbiose...
Un projet européen intitulé DiscardLess (zéro rejet) vise à proposer des solutions pour réduire les rejets en mer. Aperçu de la contribution de l'Ifremer et des résultats présentés le 7 novembre à Paris.
Le suivi scientifique mené par l’Ifremer en baie de Somme montre une baisse de 80% de l’abondance totale (toutes espèces confondues) des poissons en 30 ans. Cette baisse semble principalement imputable à la hausse de la température de l’eau.
La bouée WAVEGEM inaugurée ! Découvrez les étapes de sa construction.
Du 27 janvier au 11 mars, une équipe de scientifiques coordonnée par l’Ifremer embarque à bord du navire océanographique Pourquoi pas ?. Objectif : plonger à plus de 3500 m de fond pour étudier les organismes vivants autour des sources hydrothermales, avec des questions sur leur cycle de vie et leur capacité de dispersion - colonisation.
Avec l’accumulation des rejets d’origine humaine, le CO2 dissous augmente dans les eaux océaniques de surface. Un article publié le 12 février dans Nature montre une pénétration de ces teneurs en CO2 plus rapide que prévu en profondeur, au niveau de l’océan Atlantique nord. Les récifs coralliens d’eau froide pourraient en être victimes.
Qu’est-ce qu’un mollusque fortement répandu sur nos côtes a de commun avec l’homme ? L’effet Warburg. C’est ainsi qu’est nommé le phénomène de développement cellulaire, responsable de la croissance des cancers. Il est pour le moment irréversible chez l’homme. Mais l’huître creuse, elle, parviendrait à le contrôler.
L’acidification des océans est une réalité scientifique établie. Comment les huîtres et les poissons s’adaptent-ils à ce phénomène qui devrait s’accentuer ? Des essais sont actuellement menés sur deux générations d’animaux (une génération exposée et sa descendance) dans les bassins de l’Ifremer pour répondre à cette question.
L’éolienne est installée en mer, à Saint-Anne-du-Portzic, sur le site expérimental de l’IFREMER, partenaire du projet. La solution EOLINK combine une turbine de forte puissance à une structure légère afin d’optimiser le coût de la production d’électricité. Inauguration le 20 avril 2018.
Comprendre la micro-sismicité est une question cruciale pour l'évaluation des aléas sismiques. Cette problématique est particulièrement critique pour la région d’Istanbul, située le long de la Faille Nord-Anatolienne, et dont la population (plus de 15 millions d’habitants) est fortement exposée au risque sismique.
Du 28 avril au 1er juin, Thalassa, navire océanographique de l’Ifremer, sillonne le golfe de Gascogne, accompagné de deux navires de pêche professionnelle, pour évaluer la biomasse des petits poissons pélagiques (ou poissons bleus) comme l’anchois et la sardine. Le navire collecte chaque année depuis près de 20 ans des données sur l'ensemble de l'écosystème pélagique, afin de comprendre comment ces poissons bleus interagissent avec leur environnement physico-chimique (température, salinité…), leurs proies planctoniques et leurs prédateurs (mammifères marins, oiseaux).
Un an après son inauguration au centre Ifremer Bretagne, plus de 80 scientifiques et ingénieurs issus d’organismes de recherche, d’établissements de l’enseignement supérieur et d’entreprises, se sont réunis le 17 mai dernier pour échanger autour des usages et des possibilités qu’offre cette nouvelle infrastructure de calcul et stockage de données dédiée aux sciences marines.
Bientôt les grandes marées... L’ARS Bretagne et l’Ifremer en profitent pour faire évoluer le site internet www.pecheapied-responsable.fr.
Avec la vague de chaleur mondiale de cet été, 2018 sera une année particulièrement chaude. Les années suivantes le seront aussi, si l’on en croit une étude dirigée par Florian Sévellec, chercheur CNRS au Laboratoire d'océanographie physique et spatiale (CNRS/Ifremer/IRD/ Université de Bretagne occidentale) et à l’Université de Southampton, publiée le 14 août 2018 dans Nature Communications.
La plus grande infrastructure française de recherche dédie aux poissons marins et aux micro-algues.
Un article scientifique publié dans Nature Climate Change montre pour la première fois la tropicalisation que pourraient connaître les espèces structurant les fonds marins entre 30 et 90 m, sous l’effet du changement climatique.
Tests de puissance et de tenue en mer réussis pour le prototype d’éolienne flottante Eolink à l’échelle 1/10e. La structure, mise à l’eau le 19 avril à Saint-Anne-du-Portzic sur le site expérimental de l’Ifremer, sera ramenée à quai le 5 octobre prochain. Prochaine étape : l’échelle 4/5e.
Du 21 au 26 octobre aura lieu la 18e conférence internationale sur les algues nuisibles à Nantes, un événement organisé par l’Ifremer. L’occasion de faire le point sur quelques questions scientifiques que soulèvent ces organismes marins aux effets environnementaux et sanitaires néfastes.
Attaque par un virus puis prolifération mortelle de bactéries : un article scientifique, publié dans Nature Communications, permet désormais de comprendre les épisodes de mortalité massive qui touchent les huîtres juvéniles, en particulier depuis 2008.
Les équipes du CNRS, de l’Ifremer et des Explorations de Monaco ont uni leurs forces du 2 au 12 octobre pour mieux comprendre les comportements des tortues vertes des Anses d’Arlet, en Martinique, au moyen des dernières technologies de caméras embarquées et d’objets connectés.
Elodie Fleury, chercheure à l'Ifremer, a obtenu le 1er prix du concours de courts-métrages réalisés en 48 heures – catégorie « symbiose » - du festival Pariscience, avec un film sur l’huître.
Michel REPECAUD, ingénieur et chef de projet à l’Ifremer, a été récompensé pour ses travaux sur l’autonomie énergétique en mer par le prix FIEEC « la recherche pour l’innovation des entreprises ». Prix remis lors des rendez-vous Carnot 2018.
Quatre nouveaux genres, 17 nouvelles espèces et une nouvelle classification dans une famille de vers marins des grands fonds : voici les principaux résultats publiés dans The Zoological Journal of The Linnean Society, suite à une campagne de prélèvements dans la zone de nodules de Clarion-Clipperton (océan Pacifique).
Grâce à la technologie d'imagerie "hyperspectrale", il est maintenant possible d'évaluer l'état de santé surfacique des plates-formes récifales de La Réunion.