Les limites de la vie sur Terre une nouvelle fois repoussées... dans l'eau !

Paris, le 28 avril 2009

Une nouvelle espèce d’archaébactérie[1], Pyrococcus CH1, vivant dans un milieu allant de 85 à 105°C et capable de se diviser jusqu’à une pression hydrostatique de 1200 bars (soit plus de 1000 fois supérieure à la pression atmosphérique), vient d’être découverte par les microbiologistes du Laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes (UMR sous la tutelle du CNRS, de l’Ifremer et de l’Université de Bretagne Occidentale), en partenariat avec l’Institut d’Océanographie de Xiamen (Chine) et le Laboratoire des sciences de la Terre (UMR sous la tutelle du CNRS, de l’ENS Lyon et de l’Université de Lyon). Cette archaébactérie a été isolée à partir d’échantillons de la campagne Serpentine[2], au cours de laquelle une équipe franco-russe a exploré pendant six semaines la dorsale médio-Atlantique à la découverte de nouvelles sources hydrothermales.

L’article scientifique relatant cette découverte est publié dans la revue « The ISME Journal » (numéro de mai). Il est en ligne à l’adresse suivante :

http://www.nature.com/ismej/journal/vaop/ncurrent/full/ismej200921a.html

[1] Les archaébacteries constituent un des domaines du vivant (voir encadré page 2).

[2] Dirigée par Yves Fouquet, Responsable du programme pluridisciplinaire d’étude des milieux extrêmes dans les grands fonds océaniques (programme GEODE) et du laboratoire de Géochimie et Métallogénie d’Ifremer Brest, la campagne Serpentine a rassemblé géologues, géochimistes, biologistes et microbiologistes durant six semaines sur la dorsale Atlantique.

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