La géologie marine en appui aux recherches de la Cordelière
L’Ifremer a contribué aux recherches de l’épave de la Cordelière conduites par le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (DRASSM), en produisant un catalogue d’objets non naturels détectés sur le fond marin. En raison de leurs dimensions, on peut en retenir plus particulièrement 12 qui mériteraient de plus amples prospections archéologiques.
Le catalogue produit par l’Ifremer est issu de données sonar, technique acoustique permettant d’imager le fond marin avec une précision pouvant atteindre quelques décimètres. Les données ont été obtenues entre 2007 et 2013, initialement pour l’étude des habitats marins en rade de Brest.
En réétudiant ces images en vue de prospections archéologiques, l’Ifremer a pu identifier près de 380 indices de structures non naturelles présentes sur une zone élargie par rapport aux recherches de la Cordelière, à la sortie du goulet de Brest. Il en ressort 12 de taille conséquente ; notamment deux qui ont plus de 30 m de longueur et qui sont à près de 200 m de distance l’une de l’autre, sur des dunes sableuses en périphérie de la zone de recherche actuelle.
Ce projet a été mené dans le cadre de l’appel à projets Neptune de la Région Bretagne (plus de précisions à ce sujet sur le communiqué de presse ci-contre).
Vaisseau amiral de la duchesse Anne de Bretagne, reine de France, commandé par Hervé de Portzmoguer, la Cordelière a coulé en 1512 lors d’une bataille navale qui opposait la flotte franco-bretonne à la flotte anglaise d’Henri VIII. Précisions sur le programme de recherches coordonné par le DRASSM ici.