19 février - Cap sur les lobes

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Profitant de cette seconde journée de transit, chacun s'affaire à préparer la prochaine plongée. Celle-ci doit démarrer le lendemain à 5h. Les réunions se succèdent, les équipes techniques et scientifiques préparent engins et labos.

Le second leg va permettre d'étudier des chenaux sous-marins qui sont la prolongation en mer du fleuve Congo. Au cours d'une réunion, Bernard, sédimentologue à l'Ifremer, en rappelle le contexte géologique à l'équipe scientifique, composée de beaucoup de biologistes. Il s'agit de la partie terminale du chenal actuel, située à 5 km de profondeur et à 1000 km de la côte, qui produit des dépôts en forme de lobe. Ces lobes sont particulièrement intéressants à étudier, car les sédiments continuent de s'y déposer actuellement, et de façon abondante.

Pour poursuivre la préparation, les scientifiques arrivés au début du leg 1 sont chargés de former les nouveaux au suivi de la plongée. Ce suivi s'effectuera dans l'impressionnant poste de commandement (ou PC), rempli d'écrans de contrôle. Ils seront chargés, avec l'aide des techniciens de l'équipe Victor, de réaliser les prélèvements, et de prendre des photos de tout événement, espèce ou structure qu'ils jugeront intéressants. La saisie des données décrivant le déroulement de la plongée fera également partie intégrante de leur mission. Ces données seront ensuite traitées par différents logiciels (ADELIE pour optimiser le géo-référencement, et ALAMER pour constituer un rapport exhaustif de chaque plongée) avant de rejoindre la base de données BIOCEAN.