Des microalgues domestiquées pour nourrir la planète ?

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La Terre comptera neuf milliards d’habitants en 2050 et autant de bouches à nourrir. Dans ce contexte, les microalgues offrent un potentiel intéressant. Elles contiennent des acides gras oméga-3 et des caroténoïdes essentiels dans la nutrition humaine. De plus, elles se développent très rapidement et dans l’eau de mer, leur culture n’empiète donc pas sur les terres agricoles.

Les chercheurs du laboratoire Physiologie et Biotechnologie des Algues de l’Ifremer à Nantes s’intéressent en particulier à l’espèce Tisochrysis lutea, utilisée en aquaculture pour nourrir les larves d’huîtres et de crevettes. Le projet DyNAlgue, qui vient de démarrer pour une durée de quatre ans, vise à décrire pour la première fois les bases génétiques qui déterminent leur production de lipides, pigments et antioxydants. L’objectif est de mettre au point des méthodes qui contribueront au développement de souches d’algues très performantes.