A la recherche d’huîtres perlières aux couleurs rares

Tous les 15 jours, l'Ifremer vous dévoile les secrets des océans en partenariat avec le quotidien Le Télégramme.

Avec plus de 500 producteurs, la perliculture constitue la seconde source de revenus de la Polynésie Française, derrière le tourisme.

Les scientifiques du Centre Ifremer de Tahiti étudie l’huître perlière Pinctada margaritifera avec l’objectif d’améliorer, notamment la couleur et le lustre des perles de culture et donc, leur valeur marchande. L’espèce présente habituellement une coquille et une chair couleur noire, mais aidés d’un vaste réseau de producteurs, ils collectent des huîtres rares présentant des variants de coloration : coquille rouge, blanche ou chair orange.

Ces huîtres d'exception, multipliées et utilisées en tant que donneuses de greffon (un fragment de leur manteau minéralisateur est inséré avec une bille de nacre dans l’huître qui va fabriquer la perle), vont transmettre des colorations particulières aux perles.