Quelles espèces sont étudiées en particulier ?

Comme expliqué précédemment, nous utilisons un chalut à mailles très fines (20 mm) afin de capturer le maximum d'espèces possible. Mais une fois à bord, toutes les prises ne sont pas traitées de la même manière.

Ainsi, si tous espèces sont pesées et mesurées, certaines font l'objet de manipulations supplémentaires :

  • Par l'Ifremer :
    • détermination du sexe de l'individu
    • prélèvement d’otolithes ( « Petit os » situé dans l’oreille interne du poisson. Les scientifiques comptent les stries qui se sont formées sur l’otolithe au cours de la croissance du poisson. Ils peuvent ainsi estimer son âge. Le but est d’obtenir une correspondance entre la taille et l’âge du poisson.)
    • Stade de maturité sexuelle
  • Par l'Ifremer pour ses partenaires : prélèvements biologiques dans le cadre de programmes d'études spécifiques. Par exemple, prélèvements de nageoires pour de la génétique ou prélèvements stomacaux pour situer l'espèce dans la chaine alimentaire.
  • Par des partenaires embarqués (l'APECS en ce qui concerne EVHOE 2015) : marquage des élasmobranches (requins, raies...)

S'il arrive de pêcher une espèce peu connue voire inconnue, elle est conservée et envoyée ensuite à d'autres organismes pour classification (comme le Museum National d'Histoire Naturelle par exemple).

Ces manipulations concernent les espèces commerciales. Elles servent à affiner notre connaissance de la biologie, du comportement, et des zones d'habitats de ces espèces.

N'oublions pas : nous remontons aussi ce qu'on appelle le benthos, c'est à dire les invertébrés vivant sur le fond de la mer. : ils sont eux aussi répertoriés, mesurés... et feront l'objet d'un article dédié.

Pour en savoir plus sur les espèces étudiées, consultez les fiches de notre site pêche durable.