Karine Alain

Microbiologiste, spécialisée dans l'étude des communautés microbiennes des environnements extrêmes au laboratoire de Microbiologie des Environnements Extrêmes (Brest)
CNRS (France)

Son travail à bord

Effectuer des extractions d'ADN et des dénombrements de procaryotes à partir d'échantillons sédimentaires collectés le long du gradient thermique, conditionner des échantillons pour des analyses culturales et moléculaires ultérieures, le tout en vue de déterminer quelles sont les limites de la vie en termes de température dans les sédiments hydrothermaux du bassin de Guaymas.

Son parcours professionnel

Docteur en microbiologie fondamentale et appliquée, Karine a fait sa thèse à l'Ifremer sur les communautés microbiennes des sources hydrothermales profondes.
Elle a ensuite rejoint le prestigieux institut Max Planck de Brême (Allemagne) pour un séjour post-doctoral de 3 années en écologie microbienne. Après un passage en qualité d’Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherches (ATER) à l'observatoire océanologique de Banyuls s/mer, elle a intégré le CNRS fin 2007.
De 2002 à 2010, Karine a participé à de nombreuses campagnes d'échantillonnage sur le terrain (volcans de boue terrestres, sources hydrothermales, zones côtières, etc.) et ce aux quatre coins du monde, mais c'est seulement la seconde fois qu'elle embarque sur un navire hauturier français.
Karine a décrit une douzaine de nouveaux taxons microbiens (genres ou espèces) et réalisé des travaux d'écologie microbienne descriptive et fonctionnelle concernant divers environnements extrêmes. Aujourd’hui, elle s'intéresse plus spécifiquement aux formes de vie qui peuplent le plancher océanique sur plusieurs kilomètres de profondeur des milliers de mètres sous la mer, et qui forment ce que l'on appelle communément la "biosphère souterraine".

Participation

Leg 3

Ses passions

Karine fait beaucoup de fitness et s'adonne à l'orchidophilie. Elle aime la nature, les voyages, la décoration et le bricolage.

Ce qu'elle emmène à bord

Elle troquera à regret ses talons hauts habituels contre des tongs plus pratiques (et moins ridicules) à bord. Elle prendra aussi son Ipod, des livres, sa tenue de sport pour la salle de gym et son maillot de bain pour tenter de profiter du soleil entre deux extractions d'ADN.

Pour écrire à Karine : Karine.Alain@univ-brest.fr