Sciences bleues, couleurs Outre-mer

Exposition de 34 clichés pris sur les différents sites Ifremer en Outre-mer, principalement par Olivier Dugornay (photographe à l’Ifremer) qui présente les implantations ainsi que les principaux axes de recherches ultramarines de l’Institut.

La France dispose en effet du second espace maritime mondial (2ème zone économie exclusive), dont l’outre-mer représente la composante essentielle (97%). La mer porte des attentes fortes et variées : espace de rêve et d’exploration, frontière de la connaissance, perspectives de développement durable, potentiel de richesses essentielles pour la planète et pour les populations locales, abondance de la biodiversité, ressources vivantes, ressources du sous-sol, potentiel des énergies marines, transport maritime, activités nautiques et touristiques…

Cette exposition intemporelle a été conçue en 2011, Année des Outre-mer, afin de présenter de manière non exhaustive les activités de l'Institut en outre-mer.

L’Ifremer en Outre-mer

Par le biais d’un centre (Centre du Pacifique) et de cinq unités de recherche (Guyane, Antilles, Saint-Pierre-et-Miquelon, Réunion et Nouvelle-Calédonie), l’Ifremer est présent sur trois océans, ce qui constitue à la fois une chance pour l’Institut, un atout pour la recherche scientifique française et européenne et une opportunité de recherches et d’innovations pour les collectivités locales et les pays.

En effet, les actions de l’Ifremer en Outre-mer s’inscrivent dans une meilleure mise en réseau de la recherche marine, en lien avec les collectivités locales et les services décentralisés de l’état, avec un objectif prioritaire : le développement économique des territoires concernés. Objectif qui se décline en :

  • la participation au développement socio-économique local par un appui au développement de filières locales de production,
  • l’appui aux politiques publiques d’aménagement et de gestion des ressources (avis, observation, surveillance,…),
  • la contribution à la construction d’une expertise scientifique intégrée.

Pour ce faire, les délégations travaillent en réseau et s’appuient à la fois sur les compétences des équipes outre-mer et métropolitaines de l’Institut et sur une stratégie de collaborations scientifiques et de partenariats avec les organismes nationaux, les partenaires locaux (universités, associations,…) et les partenaires étrangers de la zone dans un objectif d’intégration régionale des territoires d’Outre-mer.

Dans le but d’atteindre les objectifs précités, les activités de recherche de l’Ifremer en Outre-mer se rattachent à de grandes thématiques (telles l’aquaculture, halieutique, les géosciences, la biodiversité et l’environnement et les énergies renouvelables) et visent :

  • la sécurisation et l’intégration environnementale de l’aquaculture (Nouvelle Calédonie, Polynésie, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon avec dans chaque cas des spécificités locales),
  • le soutien au développement durable des activités halieutiques (Saint Pierre et Miquelon, Guyane, Antilles et La Réunion),
  • le soutien au développement des filières émergentes telles la valorisation des molécules d’origine marine (Nouvelle-Calédonie par exemple) ou les énergies renouvelables d’origine marine (Réunion),
  • à mener davantage de recherches et à mieux valoriser la « plus-value scientifique » en particulier dans les domaines de l’environnement et de la biodiversité : gestion durable de la biodiversité et des ressources marines (vivantes, minérales et énergétiques), développement de l’approche écosystémique, notamment en Guyane, participation à des études globales halieutiques visant à une gestion durable des stocks exploités, travaux de recherche sur les AMP (indicateurs,…) en coordination avec l’AAMP, cartographie et reconnaissance des ZEE dans l’optique d’évaluation des risques naturels (La Réunion et Antilles) et d’exploitation des ressources minières et énergétiques (Polynésie et Nouvelle Calédonie),
  • poursuivre et développer les activités d’observation et de surveillance notamment en lien avec les problématiques de l’état (DCE, SMM, SIH, suivi des contaminations telles celle par la Chlordécone en Martinique…).

En plus de ces recherches et spécificités locales, les activités des délégations Outre-mer s’inscrivent dans la stratégie globale de l’Ifremer, mais également dans celles de la Recherche française, européenne et internationale (recherche partenariale et en réseaux, recherche et développement notamment en innovation, liens avec le monde universitaire, réponse aux défis socio-économiques, partage et optimisation des moyens et infrastructures de recherche, etc. ).

La vie de l'exposition
  • Salon nautique, Paris (décembre 2011)
  • Biarritz, pour un symposium international (octobre 2011)
  • Musée national de la Marine, Paris (du 25 mai au 12 septembre 2011)