La biodiversité de l’invisible : les micro-algues, amies ou ennemies ?

Une exposition photographique entre art et science. Composée de 21 photos de micro-algues réalisée à partir d’un microscope (grossissement entre 500 et 5 500 fois).

"Connaître et caractériser la biodiversité marine pour mieux la préserver" est un des dix axes stratégiques de l'Ifremer pour les années à venir.

La première étape dans l’étude de la biodiversité, au sens de diversité spécifique, consiste en l’identification des espèces. L’étude de la biodiversité passe donc au préalable par la réalisation d’inventaires qui sont des étapes indispensables à la connaissance de la biologie.

C’est ainsi que le laboratoire Ifremer de Concarneau décrit chaque année de nouvelles espèces de micro-algues récoltées dans les différents océans mondiaux et parfois tout simplement dans les eaux marines de nos récréations balnéaires locales.

Surtout connues du grand public pour les désagréments intestinaux que peuvent induire indirectement certaines espèces, les micro-algues sont d’abord le premier maillon indispensable à notre survie sur Terre. En effet, elles sont les premiers producteurs d’oxygène et de matière organique, maillon fondamental de la chaîne alimentaire sur notre planète, mais également premier consommateur de dioxyde de carbone, donc jouant un rôle dans la stabilité du climat.

Nouvelles aujourd’hui, ces micro-algues sont peut-être aussi les solutions de demain (pharmacologie, cosmétologie, …).