Surveiller la Méditerranée pour mieux la préserver

Petite par la taille – elle occupe moins de 1 % de la surface maritime du globe - la Méditerranée est au confluent de grands enjeux environnementaux et socio-économiques. Ce trésor de biodiversité, réservoir d’espèces uniques au monde, est soumis à une activité humaine particulièrement intense. Pour limiter les effets néfastes liés à cette cohabitation, la Méditerranée fait l’objet d’une surveillance attentive de sa contamination chimique, dont l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et l’Ifremer sont les fers de lance pour la façade française. Cette coopération engagée de longue date a permis à la France d’être l’un des premiers pays européens à se doter d’un réseau de surveillance dédié. 

Aujourd’hui, les deux partenaires tirent le bilan de 20 ans de suivi des contaminants en Méditerranée et affûtent leur stratégie de surveillance en développant des outils innovants pour une efficacité renforcée. Objectifs : améliorer la lutte contre la pollution et évaluer l’impact des politiques de réduction des rejets en mer.  Avec les scientifiques, suivez les contaminants à la trace…

Alliés pour mieux détecter la contamination

Déceler les contaminants chimiques dans l’eau de mer, cela peut paraître une tâche aussi insoluble que de vider la Méditerranée à la petite cuillère. Et pourtant, en quelques décennies, la mise en place de réseaux de surveillance, l’évolution des méthodes d’analyse et l’élaboration d’une stratégie concertée de « traque » aux contaminants ont permis de disposer d’un baromètre fiable du niveau de contamination constaté sur les 1800 km de côtes concernées. Incursion dans les rouages des réseaux de surveillance.

Stabilité de la contamination chimique et des niveaux bas dans les zones côtières françaises de la Méditerranée : c’est la conclusion délivrée par le rapport récemment édité par l’Ifremer et l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.

Les données de la surveillance de l’état chimique de la mer sont essentielles pour évaluer l’efficacité des actions de lutte contre la pollution d’origine terrestre vers la mer et déployer des mesures correctives si nécessaires dans le cadre de notre politique contractuelle.

Innover pour mieux surveiller demain
50 jours en mer à bord de la campagne SuchiMed